dimanche 31 octobre 2010
Notes sur le tp2
TP 2 La problématique de notre étude. (Concepts de base et questions à poser à la littérature)
Nous avons choisi dans le TP1 un sujet, et on a décrit un thème, une question de départ et nous avons construite une bibliographie de départ. Maintenant il faut élaborer une problématique. Ce mémoire est un travail personnel d'études et de recherche. Nous entendons par là
1- qu'il doit démontrer la capacité de l'étudiant à formaliser sa pensée et à rationaliser sa pratique. Le mémoire prend donc la forme d'un document écrit à volonté théorique, pouvant être complété par d'autres documents servant d'appui ou de référence.
2- qu'il doit satisfaire à des exigences épistémologiques et méthodologiques de connaissance rigoureuse et communicable. Le mémoire doit présenter une problématique claire : définir les termes employés, formuler ses hypothèses de travail, exposer et apprécier les, méthodes de ce travail.
De facon générale le mémoire peut répondre à ces exigences de deux façons
- en fournissant une approche théorique d'une question
- en construisant une rationalisation d'une pratique.
Dans tous les cas, le sujet doit être limité, appréhendable conceptuellement et pratiquement, réalisable dans le temps imparti et dans le cadre de la formation.
Pratiquement, la construction d’un texte se traduit par un ensemble de démarches dont on vous propose par les trois TPs.
TP 1 - Le temps de la rupture 1- Formuler une question de départ
2 -Explorer le sujet
TP 2 -Le temps de la construction 3- Elaborer une problématique
4- Construire un modèle d'analyse
TP 3- Le temps de l'expérimentation 5- Observer, enquêter
6- Analyser les informations recueillies
7-Tirer les conclusions.
Dans les faits, ces démarches ne sont pas séparées. Mais leur liaison et leur forme varie selon qu'on vise à fournir une approche théorique d'une question (cas 1) ou à construire une rationalisation d'une pratique (cas 2). L'ordre indiqué correspond aux phases dominantes lorsqu'on cherche à connaître une réalité (cas 1).
Ainsi la question de départ, la bibliographie et même le sujet choisit peuvent subir des mutations dans le but d’améliorer la visée de la recherche.
La bonne formulation de cette question de départ est essentielle pour la suite de votre travail. Il faut donc prendre le temps de la formuler et de la reformuler, la tester auprès de diverses personnes en vous posant quatres questions:
o est-elle claire ?
o est-elle traitable par moi, avec mes moyens et dans le temps dont je dispose ? –
o est-ce une vraie question ?
o est-elle pertinente ?
La question de départ doit être claire, faisable et pertinente.
Vous vous direz peut-être : " Je formulerai ma question en avançant (en lisant, en enquêtant...). " C'est une illusion. Car si vous restez dans le flou, vos lectures, votre enquête, votre expérimentation le resteront aussi et vous perdrez beaucoup de temps.
Formuler correctement la question de départ demande du temps, de la réflexion, de la discussion. Mais c'est du temps gagné sur la suite, et de la cohérence, car la question de départ fixe le cadre de votre réflexion.
C'est à partir de cette question que vous pouvez entreprendre l'exploration du sujet.
Le TP 2 - Élaborer sa problématique ou : Comment situer mon approche de la question?
L'exploration de la question de départ vous a permis de la situer dans un ensemble de connaissances et d'approches. Mais parmi l'ensemble des définitions et des concepts présents, parmi la diversité des approches, comment distinguer ce qui vous est utile ? Comment lier votre question de départ et ce corpus de connaissances ?
" La problématique est l'approche ou la perspective théorique que l'on décide d'adopter pour traiter le problème ou la question de départ ". (QUIVY, VAN CAMPENHOUDT, 1988)
Élaborer sa problématique consiste donc à dégager les caractéristiques théoriques des éléments recueillis (lectures, entretiens) et à situer son travail par rapport à celles-ci en construisant son propre cadre de pensée. Cette démarche peut vous paraître compliquée. En pratique, il s'agit d'utiliser vos connaissances et notamment celles acquises dans votre cursus à l'école d'architecture en générale et dans ce cours en particulier.
Concrètement, cela passe par un certain nombre de questions:
les lectures et les entretiens ne relèvent pas tous du même point de vue : quels sont ces points de vue, ces approches ? Un architecte n'a pas le même point de vue sur un vieux bâtiment qu'un maçon, que le financeur des travaux, que le responsable de la protection du patrimoine, ou que l'habitant qui y vit depuis toujours...
Il s’agit alors d’identifier les idéolgies differentes des auteurs dont vous avez lu...
• certains auteurs ou interlocuteurs citent les mêmes exemples, les mêmes données, les mêmes références théoriques : quelle est leur source ? est-elle un emprunt ou originale ?
• vos lectures et vos entretiens ont à la fois des points communs et des différences. Lesquels ? Quels termes sont employés par plusieurs ? Le sont-ils dans le même sens ? dans le même contexte ? quelles approches sont convergentes ?
• étant donné ces convergences et ces différences, quel point de vue adoptez-vous ? quelle approche théorique vous convient le mieux ? Quel ensemble de concepts vous semble le mieux répondre à votre question ?
• ce qui peut vous aider aussi à élaborer votre propre problématique, c'est de repérer ce qui pose problème dans ce que vous avez lu ou entendu : quelles définitions ? quelles méthodes ? quelles conclusions ? et pourquoi est-ce insatisfaisant ?
La réponse à ces questions vous permet de savoir où vous situez votre réflexion : dans quel cadre conceptuel et théorique. Il reste à construire ce cadre.
Construire ses concepts revient à définir précisément les termes employés dans la question de départ, autrement dit à les décomposer en concepts
Cependant, nous faisons là comme si nous pensions avec des mots isolés. Or on pense avec des phrases, c'est-à-dire que spontanément, on lie les concepts.
Formuler ses hypothèses est d'une grande importance parce que cela permet de bien distinguer ce que l'on sait et ce que l'on suppose, de mettre à plat une partie de ses présupposés.
Formuler ses hypothèses permet aussi d'éviter de se satisfaire d'une étude superficielle qui ne conduirait qu'à confirmer ses certitudes. Le travail d'études et de recherche auquel vous convie le mémoire, même modeste, ne consiste pas à poser une question dont on connaît au fond d'avance la réponse...
Formuler ses hypothèses, c'est prendre une part de risque : le risque de dévoiler une part de son système de pensée, de mettre au jour certains de ses préjugés, de déstabiliser ses évidences. C'est donc fondamentalement un moyen d'éviter de trop grosses erreurs. Parce que les hypothèses ne disent pas des choses justes, mais des choses à tester.
Alors posons des bonnes questions au sujet de notre objet d’étude. La problématique peut se construire largement de simples questions, bien formulées.
Cordialement,
A
vendredi 29 octobre 2010
Desux nouveaux textes postés sur webdepot
Suite TP2.Cité jardin
mardi 26 octobre 2010
Remise du Tp2
Pour les étudiants de l'atelier "Articuler l'opacité" il y aura, comme pour le tp1, confusion de dates de remise de travail. C'est à dire que notre critique no2 est le 11 novembre et que la partie 2 du travail de stratégies urbaines et à remettre la veille, sois le 10 novembre.
Vous aviez parlé de vérifier vos dates de remises afin qu'elle n'entre pas en conflit avec d'autre cours, pensiez vous la changer de date ou la garder pour le 10 novembre?
lundi 25 octobre 2010
avis à tous!
J'aimerais savoir si l'un d'entre vous aurait emprunter le livre "Rem Koolhaas/OMA: the construction of merveilles" de Roberto Gargiani à la bibliothèque de l'UDM. Si je pouvais l'emprunter quelques heures pour faire des photocopies d'un passage, ce serait grandement apprécié!
Merci de votre aide :)
mercredi 20 octobre 2010
DagenaisVA-Développement du TP2
mon premier tp concernait la comparaison de VMR avec le modèle de cité-jardin de Howard. A la suite de la compréhension que VMR suit les points morphologiques du modèle de cité-jardin et s'éloigne radicalement des aspect sociaux, durables et économiques, m'amena à la question suivante: Quelles types de relations entretient VMR avec son territoire: La ville de Montréal?
Suite à ce questionnement, j'aimerais élaborer sur cette relation qu'entretient VMR avec les quartiers à proximité ( plus ''pauvres'' sur le côté st particulièrement , car du côté ouest, l'autoroute Décarie semble avoir rompue par elle -même les relations possibles.) Mais surtout, la relation entre VMR et le centre-ville de Montreal. D'abord, nous savons que la tracé du chemin fer est venu dénaturé le lieu en étant laissé a ciel ouvert pendant quelques années. Par la suite, le bâtiment construit pour la gare-centrale au centre-ville est un lieu fermé sur lui-même s'en relation avec l'extérieur, ce que l'on retrouve aussi a VMR.
Ce sont les quelques pistes de départ que j'ai en tête pour analyser les relations qu'entretient VMR avec Montréal. VMR n'a pas de dégagement entre les quartiers qui l'entourent, tout lui est contigue. La municipalité est reliée au centre-ville en traversant la montagne,symbole de Montreal. Il y a quelques points intéressants pour comprendre pourquoi aujourd'hui on retrouve VMR aussi délimité et refermé sur elle-même. Je demande alors vers quelles référence et livres me pencher pour cerner des informations.
De plus, le dernier cour j'ai bien compris que VMR était plutôt une garden suburb. Peut-être auriez vous des pistes et lectures à me conseillers pour raffiner ma compréhension et qui pourrait servir aussi a expliquer les relations entretient VMR avec son territoire; Montréal.
Merci
Vanessa
mardi 12 octobre 2010
Téléchargement de deux dossiers au webdepot
Unwin: Regional Planning with Special Reference to the Greater London Regional Plan.doc
et Baillie Scott, contemporain de Loos, ayant un peu près la même pratique que lui - maisons, plutôt modestes et urbains, de la bourgeonnante classe bourgeoise. Ce texte s'intitule «An Ideal Suburban House 1895 Baillie Scott.doc».
Bonne lectures.
Cordialement,
A
Absence au cours
Ce message pour nous excuser de notre absence au cours de ce matin qui tombe malheureusement la veille de notre critique d'atelier. En ayant mis beaucoup de temps sur le travail de Structures Urbaines dernièrement, notre projet d'atelier a été un peu mis de côté. Nous devons donc maitenant lui consacrer le plus de temps possible.
Nous apprécions le temps que vous nous consacrer au cours ainsi que sur le blog, mais aujourd'hui est un très mauvais "timing".
A la semaine prochaine,
Karyn, Pascale, Aexandre, Odile et Christiane
lundi 11 octobre 2010
« Rebonjour » M.Knight
J’ai maintenant quelques interrogations face à mes lectures. Après avoir lu les textes de Webdépot et une partie des ouvrages de Loos :Ornement et crime et Parole dans le vide. Je me questionne sur les autres livres à lire.
Mon sujet est: la forme architecturale dans le contexte de la métropole (la vie dans la grande ville)
Devrais-je lire l’opinion de d’autres théoriciens et architectes face à ce sujet? Si oui, avez-vous des lectures à me proposer?
Merci encore pour votre aide
Isaniel
dimanche 10 octobre 2010
Bonjour,
je me rends compte que l'analyse du temps à travers les différents mouvements peut s'avérer trop large, et vous porposez à tout le monde de réduire son champ de recherche.
Donc, après avoir parcouru :
« Space, time, and thought in Kant » d’Arthur Melnick
Et
Dans : « Le problème du temps, sept études » par Jean-Louis Vieillard-Baron
J’ai trouvé que les notions de temps, de sensations et de représentation chez Kant, ainsi que ses pensées sur l’espace comme se devant d’être une performance et/ou une activité afin d’être extensif et continu m’intéressent beaucoup. Je pourrai les relier à la ville archipel de Koolhaas. Ou encore aux Event cities de Tschumi. J’ai également mis la main sur un pdf intitulé :
L’hypothèse du continu
Oswald Mathias Ungers : Berlin et la ville archipel
Rem Koolhaas : New York Délire
Publié par le Laboratoire de théorie et d’histoire 1
Prof. Jacques Lucan de l’école polytechnique fédérale de Lausanne qui parle de critères dont deux niveaux de définition du plan
Premier niveau : la structure.
Deuxième niveau : l'événement (qui correspond à l'accidentel, au spontané et
quelquefois au temporaire).
C’est cet aspect temporaire, évenmentiel et continu de la ville qui m’intéresse. Je pourrai donc concentrer ma recherche sur ces études de Ungers et Koolhaas. Ma problématique serait : la ville archipel comme rassemblement d’événements discontinus et renouvelables? Est-ce vraiment le système que la ville contemporaine a besoin de fournir pour ses usagers? Ou faut-il au contraire revenir à un système moins temporaire et plus « fixe »?
Régionalisme ... comment devélopper la question de départ?
Alors le sujet du régionalisme est un excellent choix. Il s’étends de l’organicisme régionaliste de Geddes et Howard ou le thème de la région est proposé explicitement, jusqu’à l’idée du régionalisme critique proposé par Frampton dans les années 1970-80. On peut également citer les travaux de Wright, Hilberseimer en Amérique etc...
Il s’agit alors de limiter ton sujet par dates peut-être – Le régionalisme d’un tel dans les années xxxx à XXXX. Ou par thème: du relevé de la région de Geddes à la régionalisme de Lewis Mumford et Clarence Stein aux États Unis. Ou bien le but de la régionalisme en Amérique du Nord lors de la conférence de Harvard concernant le Design Urbain en 1956.
Une chose est sûr, il faut limiter le sujet de cette façon.
Alan Knight
samedi 9 octobre 2010
Mégastructures montréalaise
Bonjour M. Knight,
Je cherchais comment rediriger ma question, tout en gardant comme thème les mégastructures. Je pense que pour ce faire il serait préférable que je choisisse, comme vous me l’avez proposé, un type de mégastructures (ces dernières ayant des définitions changeantes selon les théoriciens), un lieu et une époque.
En lisant le livre de Reyner Banham intitulé « Megastructures : Urban Futures of the Recent Past », j’ai réalisé que Montréal jouait un rôle important sur la scène de l’histoire des mégastructures. (Je pense diriger mes recherches sur les années 60-70, l’Expo ’67). Cette importance est d’ailleurs, à mon avis, réciproque : je pense que les mégastructures ont été déterminantes pour la ville de Montréal. Ces dernières ont majoritairement été érigées au cours des années 1960-70 (principalement dans le contexte de l’Expo ’67) qui ont été, pour Montréal, de grandes années, surtout économiquement parlant, où la ville a atteint une renommée internationale. De quelle façon les mégastructures ont-elles eu un impact? En quoi Montréal a-t-elle été modifiée? Il serait aussi certainement pertinent de comprendre le contexte de l’époque afin de pouvoir répondre à ces questions en toute connaissance de cause : qu’est-ce qui a poussé les théoriciens d’architecture de l’époque à se pencher vers les mégastructures et, plus précisément dans le cas de Montréal.
Donc voici les questions que j’utiliserais pour diriger mes recherches :
Dans un premier temps, afin de pouvoir répondre aux questions qui suivront :
- Quel était le contexte architectural de l’époque, à travers le monde et à Montréal, et qu’est-ce qui a poussé les architectes à s’intéresser aux mégastructures?
- Quelles ont été les mégastructures montréalaises? (définir aussi de quel type de mégastructures il s’agit)
Ensuite :
- Quels impacts a eu sur Montréal la présence de ces mégastructures, au moment de l’Expo ainsi que par la suite? (Architecture, aménagement urbain, centre-ville, etc.)
Pensez-vous que ce sujet est convenable?
Auriez-vous des lectures à me suggérer au sujet du Montréal de l’époque, ou encore de la situation architecturale? Bien entendu, Banham reste extrêmement pertinent mais j’aimerais avoir plus de sources…
la dissolution urbaine
La pérennité urbaine ne peut pas être simplement associée à l’idée de la permanence de sa structure et de son emprise spatiale.Dans la mesure où la ville se métamorphose continuellement suite à des changements structurels relevant de différents facteurs en évolution, celle-ci s’ajuste à ces éléments comme elle s’est modulé aux réalités de chaque période historique depuis sa fondation. Aujourd’hui, on considère que la moitié de la population mondiale est urbaine. On parle beaucoup de métropolisation, mais aussi de mégapolisation par la croissance démographique de plusieurs villes mondiales. Ces deux phénomènes génèrent l’extension urbaine des villes, l’urban sprawl (expression ayant une connotation qui déclare le manque de structure flagrant de ce phénomène). L’urban sprawl met en scène les figures de l’edge city(terme de Joël Garreau) et le l’edgeless city (terme de Robert Lang). On doit penser une façon de réguler une forme d’urbanisation qui ne discontinue pas ville-centre et territoire suburbain.
Suite à ces constatations, je me suis posée ces questions. Quels sont les avantages d’établir des limites strictes dans le développement urbain ou la ville-paysage(vision de Rudolf Schwarz, une fusion de la ville dans la nature et la citadinité étalée dans l'ensemble du territoire) amène un système structurant la ville plus qualifiée et durable pour notre époque? Est-ce possible de créer des cités contemporaines ayant des qualités urbaines dérivés des concepts du passé (l’idée de la forteresse, la centralité et ses limites franches) qui ont à l’époque attirer les paysans vers la ville et ont qui ont créé la dynamique de la métropole actuelle?
Je n’ai pas vraiment l’impression d’avoir une ligne directrice claire pour l’instant. J’aimerais donné en exemple, Montréal avec les projets de redéfinition des quartiers comme Bonaventure,le havre, Pointes St-charles... Ce sont des bons exemples d’essais de rattachement entre la ville-centre, les territoires suburbains et la banlieue.
Merci, Stéphanie.
vendredi 8 octobre 2010
Comparaison de VMR avec la cité-jardin de Howard
je suis toujours centreé sur l'idée de Ville Mont-royal en tant que cité-jardin (Howard). Ayant avanceé mes lectures, je contaste que VMR se rapproche du point de vue morphologique à une cité-jardin, mais que sous les aspects sociaux et durables Howardien, elle s'en éloigne. Ainsi, VMR se retrouve surtout à être une cité esthétique sans autosuffisance, requérant donc les services de la grande ville. Ce qui m'amène a me questionner sur: Quelles types de relations entretient VMR avec son territoire: La ville de Montréal?
Quels sont vos commentaires sur cette question?
Merci
Vanessa
Bonjour,
Si je comprends bien, je démontrerai quelquechose comme:
Temps (kant) = w
Temps (MM) = x
Temps (critique postmoderniste et contre-critique) = y
comment est-ce que w+x+y ont influencé la perception que l'on a du Temps aujourdhui (Z) dans la ville contemporaine? Qu'est-ce que l'on a gardé et qu'est-ce que l'on a rejetté?
?
« Rebonjour » M.Knight
Merci encore pour votre aide. J’ai maintenant quelques interrogations face à mes lectures. Après avoir lu les textes de Webdépot et une partie des ouvrages de Loos : Ornement et crime et Parole dans le vide. Je me questionne sur les autres livres à lire.
Pour le TP1, devrais-je lire l’opinion de d’autres théoriciens et architectes face à ce sujet? Si oui, avez-vous des lectures à me proposer?
Merci
Isaniel
jeudi 7 octobre 2010
Bonjour M.Knight
J’ai une question quant à la façon de construire la question de départ pour le TP1. Dans sa description nous retrouvons la phrase suivante : « vous devez, au choix, rédiger un résumé, exposer une théorie importante, ou bien disserter sur un événement significatif dans l’histoire de l’architecture et de ses rapports à la ville. »
J’en déduis donc qu’il est possible d’exposer une théorie quelconque (pour ma part, il s’agit de la vision de Loos par rapport à la formes architecturales en relation avec le temps et la culture) pour ensuite rédiger une question concernant cette théorie et la signification qu’elle pourrait avoir dans le moment présent ainsi que ce qu’elle apporte à l’image de la ville.
Donc TP1 = Résumé d’une théorie + question face au présent et impact sur la ville?
Merci de votre aide
Isaniel
J'ai posté un article de Pater Blake sur Webdepot
Je viens de poster à la séance 08 de webdepot l'article très célèbre de Peter Blake sur les débuts de la ville intérieure de Montréal.
L'article s'appel DOWNTOWN IN 3D Peter Blake.doc
Très cordialement,
alan knight
Sujet
Bonjour Monsieur Knight
Ma question serais : devrait-on réaliser l’utopie moderne?
(le cas du Pays imaginaire m’intéresse plus particulièrement)
J’avais oublié comment c’était fait là-bas. Et c’est seulement en relisant des passages de Thomas More, Francis Bacon et Robert Owen que peu à peu les images se sont reconstruites.
J’espère ainsi en vous écrivant réussir à mon tour à vous faire voir ces images.
Ensuite, je m’interrogerais sur le potentiel réalisable de cette utopie, et
les bienfaits pour le sujet de ma recherche. En m’appuyant sur L’image de la ville chez l’enfant et La psychanalyse des enfants chez Mélanie Klein. Afin de poser un «diagnostic» pour More, Bacon et Owen, à savoir s'ils souffraient de ce que l’on appelle aujourd'hui: le complexe de Peterpan.
J’aimerais savoir s’il a sa place dans l’architecture.
Alors merci de me répondre.
Thèmes possibles (?) du mémoire :
L’insatisfaction face au monde extérieur en tant qu’origine de l’utopie
La place du point de vue de l’enfant dans l’élaboration d’un concept architectural.
La ville hermétique qui cachait une limite presque infini (basée sur l'espace de Gilles Deleuze)
La ville modulaire comme manifeste d’un programme en perpétuel changement
La peur de l’oubli et le développement durable
l’archipel en tant que représentation d'une mémoire fragmenté
De la fatalité de réaliser l’U-topie, mais de sa qualité en tant que ruine romantique
Les indiens
La ville poreuse qui fut implantée au cœur d’un parc
Ma question était :
Pourrait-on affirmer que les gratte-ciel d'aujourd'hui sont un lègue des idées que sous-tendaient les protagonistes des mégastructures?
Vous m'avez mentionné que cette question serait un bon point de départ pour parler de la tendance à penser la "ville sur dalle" aujoud'hui. Est-il question du découpage vertical des différentes fonctions et programmes dans la ville? Auriez-vous des suggestions de lecture en lien avec ce sujet ?
Merci pour votre temps
Pour le Tp, j'aimerais me questionner sur la place de l'infrastructure dans le projet de conception ou d'extension urbaine.
Je pense entre autre à l'avènement du mouvement brutaliste des années 50 avec des théories dans lesquelles l'infrastructure est un symbole héroïque de modernité comme celles de team 10, qui remettaient en cause l'architecture fonctionnaliste et la charte d'Athènes. (cluster city, Hauptstadt Berlin) Pour eux, chaque nouvelle construction était regardée comme le prototype d'un nouvel ordre urbain. C'est l'architecte qui crée des signes ou des images qui représentent les fonctions, les aspirations et les croyances de la communauté. C'est de créer des images avec les infrastructures, mais aussi de résoudre des problèmes présents dans la société de masse.
'' nous sommes toujours des fonctionnalistes et nous acceptons toujours des responsabilités pour la communauté dans son ensemble, mais aujourd'hui le mot fonctionnel n'a plus sa signification restreinte de mécanique d'il y a trente ans... La ville fonctionnelle est l'extension naturelle d'une architecture fonctionnelle.''
(le brutalisme en architecture)
Je m'intéresse donc à savoir si cette forte conviction des années 50 de voir l'infrastructure comme la solution formelle permettant de concevoir et de contrôler la taille d'une ville pourrait encore s'appliquer dans les villes d'aujourd'hui.
Peut-être pourriez vous me diriger vers d'autres lectures, et me dire si ma question est pertinente.. sinon il serait apprécié de la rediriger svp.
merci
Isabelle F.
Consignes TP1
Veuillez prendre conscience de ce texte sur webdepot.
Cordialement,
Alan Knight
Tp1
Bonjour,
Suite à notre début de conversation, concernant mon intérêt pour ‘la société traditionnelle menacée’, et suite à vos commentaires, je développerais donc pour mon TP la notion de la crise de la ville moderne.
Je m’appuierais sur les textes de Walter Benjamin (Essais, Paris capital du XIXe siècle, le livre des passages ) et de Georg SIMMEL(Le conflit) ainsi que sur le livre d’Otto Wagner (La grande ville a croissance illimitée ) afin de comprendre l’évolution et la croissance de la grande ville a partir du 19esiècle pour pouvoir mieux analyser la crise et la peur qui y sont survenues alors par conséquence à ce changement ci.
L’expansion de la ville et son agrandissement causent t-il ainsi plus de mal que de bien? Serait-ce une expansion sans limites et sans arrêt ? Est-ce que la modernité donne t-elle nécessairement toujours naissance à des conflits inévitables ?
J’espère ainsi avoir mieux limité mon sujet de mémoire.
Auriez vous d’autres textes ou ouvrages à me proposer ??
Merci d’avance pour vos commentaires.
Bonne soirée
TP1 David Grenier
Je repose ma question puisque je n'ai pas reçu de réponse
Tel que posé par Ebenezer Howard, "What could possibly make the country more attractive to the workday people than the town?" L'idée de la cité Jardin a été proposée pour favoriser la migration vers des endroits moins denses en rapport avec la nature, évitant les problèmes présents dans la grande ville. Mais il semble que la majorité des gens partant pour la ville étaient les gens moins riches: "they tended to be drawn from the poorer section of the rural population: those who had least to lose and most to gain by coming to the city"
Mais de nos jours avec le cout de la vie en ville étant plus élevé et que la plupart de gens migrent vers la banlieue est-ce que c'est encore le cas? Est-ce que la banlieue moderne est une interpretation de la cité jardin simplifiée?
Pourrions nous réinterpreter l'idée de la cité jardin pour créer une nouvelle banlieue contemporaine en évitant les problèmes que nous rencontrons tel qu'une isolation sociale, dépendance du transport individuel, trame routière inéficace, etc.?
mercredi 6 octobre 2010
Mouvement Néotraditionnel - Aldo Rossi
Pour ma problématique, je m`intéresse à la théorie de Aldo Rossi, de son idéologie marxiste, objective, sémantique et historicienne, face au mouvement internationale fonctionnaliste, une réaction critique à cette rupture avec la tradition, le passé.
Rossi s`est intéressé à des aspects bien précis qui, selon lui, définissent la ville urbaine Moderne.
La ville définie comme artéfact, une totalité architecturale, elle se suffit à elle même, elle se crée par son histoire. C`est par cette étude de l origine des faits urbains, les monuments, et de leur structure, que l architecture devient une science positive, et c`est à travers des faits urbains et d`éléments historiques que la ville se présente à nous. Elle incarne en fait l`idée synthèse d`un ensemble de valeurs, de l imagination collective du peuple. C`est cette vision sensible au temps qui m`intéresse, à la "suspension" dans le temps: La permanence.
La permanence, acquise par la mémoire collective,de ces faits urbain constituent en fait une continuité des couches profondes de la dynamiques urbaine, une partie du passé dans l`expérience présente.
Dans un contexte de mondialisation et de développement industriel, le lien organique entre formes urbaines et relations sociales proposé par Rossi exprime une valorisation de l`œuvre faite de nos mains, de cette énergie emmagasinée depuis des années dans ces pierres de construction, la chose humaine devient la valeur la plus profonde de l`architecture.
J' aimerai en fait développer une problématique qui vise a définir cette vision scientifique et positive basée sur un attachement traditionnel a l'artistique. La vision de Rossi est, d'après moi, contre le mouvement capitaliste industriel et amène une participation du collectif, du peuple, directement dans la conception architecturale de la ville, de son histoire.
Ouvrages:
L`architecture de la ville, Rossi Aldo, L`Equerre edition, Paris, 1984
Theoretical anxieties and design strategies, Moneo
Étude pratique des plans de villes, L`Equerre edition, Paris, 1981
et +
Après avoir consulté plusieurs ouvrages, lu l`idéologie de Rossi et la critique de Monéo, je propose comme questions de départ:
Selon Aldo Rossi, quelle est la définition architecturale moderne de la ville, la cité urbaine moderne selon un modèle organique, dans un système sémiotique de références rationnelles?
D`aprés vous Mr Knight, devrais je préciser encore plus ma question en évoquant par exemple les intruments utilisés par Rossi, soit le "type" à travers la raison et le sentiment ( "physical signs of the past" )
J aimerais aussi pouvoir confronter la vision de Rossi, "Fonctionnal indifference", à celle des fonctionnalistes qui considèrent le rapport forme et fonction comme concept générateur de la forme architecturale. Devrais je introduire cette différence de conception ?
Merci de votre aide
Bonne journée!
Ouassila Fathi
TP1
Depuis l'antiquité les villes nouvelles existent. Je me questionne sur l'évolution de celles-ci. Ayant changée plus d'une fois de forme, ces villes furent créées à différents fins, pour répondre à une expansion territoriale plutôt politique autrefois, pour répondre aux besoins de la société d'aujourd'hui, etc.
Les villes nouvelles contemporaines veulent se détacher complètement des formes qu'elles pouvaient prendre autrefois. Elles sont devenues beaucoup plus fonctionnelles et se sont basés sur les principes du CIAM et de la chartes d'athènes (habiter, circuler, se divertir et travailler). Toutefois, cette dernière a été grandement contestée par son manque de flexibilité. De nos jours, elles prennent formes pour désservir un certain programme. N'ayant pas de plan de base, et étant toujours un nouvel essaie, on pourrait dire que ce sont des villes utopiques.
En fait je me demande quels sont les réels fondements de la ville nouvelle, comment ont-ils changés du plus lointain de leur existence jusqu'à aujourd'hui. Les villes nouvelles sont-elles toujours pertinentes de nos jours qu'à l'époque de la colonisation par exemple? Est-ce une bonne manière de créer une ville ou est-ce plutôt une façon de précipiter l'urbanisation. Je me demande si la création de toutes ces villes disloquent le territoire, c'est-à-dire que la composition de plusieurs villes nouvelles se reliant les unes aux autres, ne permet pas une urbanisation haromieuse, mais fragmente plutôt le territoire. Serait-il possible de créer des projets à plus grande échelle qui permettrait de créer une urbanisation qui ne serait pas disparate. En prenant en compte des avantages et désavantages de leur existance d'hier et d'aujourd'hui, il sera alors question d'arriver à une finalité et d'en conclure par une prise de psition face à cette problématique.
Toutefois, j'éprouve quelques difficultés à trouver des livres sur le sujet des villes nouvelles et sur leur histoire (développement). Auriez-vous des livres en français à me suggérer?
Merci à l'avance pour vos commentaires.
TP1
Tel que convenu hier, je vous reposte mon message de jeudi dernier:
Bonjour M. Knight,
Pour mon TP, j’aimerais me pencher sur la formation des villes ainsi que sur la relation qui existe entre l’architecture et la ville. « L'architecte fait-il de l'architecture à partir de la ville ou fait-il la ville à partir de l'architecture ? » Mais principalement, quel est le rôle de l’architecte dans la formation des villes ? Est-il chef d’orchestre, acteur principal, acteur secondaire, ou plutôt spectateur ?
Aldo Rossi présente la ville comme une création collective. Il parle aussi des villes en disant que chacune a sa personnalité propre mais qu’il y a au-delà de ça des lois scientifiques qui règle la croissance des villes (aucune ville n’a de croissance spontanée). Toutefois, selon lui, même en ayant les grandes lignes de formation de la ville, personne ne peut prétendre « faire de la ville ». On est alors en droit de se demander quel est donc le rôle de l’architecte dans la formation des villes ? A-t-il sa place dans la planification de la ville ou celle-ci se forme-t-elle d’elle-même en fonction des habitants, de leur culture, et du temps qui passe ?
Merci d’avance de vos commentaires,
Annick Sanche
Tjrs pas de réponse...
Bonjour M Knight,
Je m'intéresse à la "Garden-city" d'E. Howardet j'aimerais m'en inspirer pour baser mon travail au cours de la session. Ma question tournerait autour du problème d'exode rurale que connait le Quebec depuis quelques années, ce qui entraîne naturellement une surpopulation des pôles urbains.
Ainsi est-ce que la Cité Jardin présenté en 1898 par Ebenezer Howard est en mesure de répondre aux problèmes d'exode rural que connaît le Qc actuellement, comme Sir John Gorst avait déjà avancé la problématique: "How to back the tide of migration of the people into the towns, and to get them back upon the land?"
Est-elle en mesure avec son idée de centralisation de contrer l'effet town-magnet vers un seul et unique pôle urbain?
Est-il posible que ce système socialiste puisse créer une attraction vers la "town-country magnet" aux yeux d'une société capitaliste grandissante? (En visant le Québec)
Et ce faisant, comment réunir les attirances de la ville et de la campagne pour en faire une cité jardin capable de répondre aux besoins et attentes des citoyens?
En vous remerciant de vos commentaires.
mardi 5 octobre 2010
Précision?
J'ai des doutes concernant ma question, j'aimerais pouvoir l'affiner, elle me semble trop simple. Croyez-vous qu'effectivement je devrais la préciser ou bien il est préférable de garder un sujet aussi clair et simple?
Je met un lien qui mène à ma dernière publication.
Merci,
Marianne
TP1 Fabienne Salomon
Etant en échange je souhaiterai me pencher sur un sujet concernant la ville de Montréal.
Il me semblerai intéressant de faire une analyse sur la ville souterraine. Je pense axer ce travail sur les comportements que ce type d'urbanisation a pu faire apparaitre et l'appuyer par des exemples de cas similaires.
TP1 Lucile Cabut
Je re-poste mon message car vous n'avez pas répondu...
Voilà mon intitulé de mémoire : De la ville utopique à sa réalisation
Dans un premier temps je pensais traiter de la ville U-topique en générale : Définir ce qu'est une U-topie , sa littérature comme L'utopie de Thomas More et Voltaire (Candide Eldorado) et autres... Et enfin, parler des limites de ces utopies pour un monde réel.
Dans un deuxième temps je pensais sélectionner deux exemples d'utopie réalisées.
Une réalisation convaincante et un échec. Auriez vous des propositions a me faire à ce niveau là? Parce qu'il en existe tellement que j'ai du mal à me faire une idée dessus et à en voir la pertinence.
Cela m'emmènerais à me demander ce qu'on a tiré des expériences et des réalisations de certaines utopies? Aujourd'hui encore, on projette des villes utopiques que l'on va réaliser.Où va t-on en en réalisant encore aujourd'hui?
lucile
lundi 4 octobre 2010
Temps et Vitesse de l'espace urbain
Bonjour,
J’ai trouvé les livres de Paul Virilio :
« Esthétique de la disparition » et « A landscape of events ». Après avoir lu leurs deux préfaces, il me semble que le deuxième traite plus du sujet qui m’intéresse, c'est-à-dire « le temps » dans la ville. L’introduction de Tschumi est d’ailleurs forte intéressante, et se conclue avec la phrase : « P.V.’s thesis may be simply that time has finally overcome space as our main mode of perception. » Je pense que la lecture de Virilio pourrait s’avérer pertinente dans sa critique « of the acceleration of the reality of time ».
J’ai également trouvé des livres de Stéphane Gruet, notamment :
« Poïesis architecture no 12 : La ville et le temps »
qui parle du principe de « mouvement » de la ville et de la génération de ses propres lois afin de créer une harmonie qui saurait englober toutes les diversités de la ville. « Le temps (disait Claudel), est le sens de la vie. C’est aussi celui de la ville. »
Le même auteur a publié :
« L’œuvre et le temps; l’architecture, le temps , la ville. »
Où il introduit son livre sous la forme d’une réflexion basée sur quelques faits indéniables de la vie contemporaine :
« Pourquoi nos cités modernes si droites et rationnelles sont elles aujourd'hui délaissées quand un village médiévale impraticable attire les visiteurs du monde entier. Pourquoi nos constructions modernes ne savent-elles plus vieillir quand nos œuvres anciennes gagnaient avec l’âge en dignité. Derrière ces questions en apparence nostalgiques se cache une question essentielle qui touche à notre façon d’habiter le monde, une question qui touche a notre rapport au temps, à l’ « autre » et à la « matière » du monde. Cette question touche à notre conception de la nature, de l’art et de la technique, du politique enfin et, au croisement de ces quatre perspectives, à l’architecture et à la ville. »
J’ai également trouvé deux petits livres forts intéressants :
« Manifesto for a cinematic architecture » (écrit par Pascal Schöning) qui vient à première vue un peu rejoindre les idées de Toyo ito dans ses « Écrits » (Collection « Partitions » 1991) et dans lequel Ito rapproche la ville du futur à la représentation cinématographique. Encore là, il est question de « vitesse » à laquelle on perçoit les choses. Ceci vient du chapitre : « Quelle architecture pour la ville du futur? »
« Less aesthetics, more ethics » livre sur la 7e Biennale de Venise et dont Fuksas fait une très bonne introduction sur les potentiels qu’une nouvelle « essence » de l’architecture (et non une architecture nouvelle*) peut apporter à la ville de demain. Il est d’ailleurs cité dans le livre « Mutations » lorsqu’il parle du « magma » constamment en mutation de la ville et qui ne peut aucunement être géré par le « model urbain militaire » d’autre fois.
Puis « Future for Cities » (sous la direction de Jean Louis Maubant) qui, comme le livre « Mutations » (notamment dans le chapitre : Notes for a Cultural History between Uncertainty and the Contemporary Urban Condition) offre un récapitulatif condensé des utopies et des pensées d’autre fois afin de continuer la réflexion sur le « beyond tomorrow ». Le livre permet d’accéder ensuite à une douzaine de travaux récents effectués par de grandes firmes sur les solutions pour les villes de demain.
Bien entendu, tous ces livres ne traitent nullement d’affirmations, mais bien de réflexions ou alors de propositions sur les enjeux urbains d’aujourd’hui et de demain. Ils expliquent souvent les erreurs du passé et les concepts qui ne peuvent plus s’appliquer au « magma » d’informations que doit aujourd’hui affronter la ville.
Ma problématique pourrait donc se baser sur la « vitesse » de l’espace urbain contemporain. Et sur l’exposition des diverses théories ou faits qui parlent de ce facteur temps. Il semple bien entendu que le « Landscape Urbanism » traite de ce sujet. Est-ce que je devrais concentrer toutes mes recherches sur cette théorie? Je pourrais faire une sorte de résumé sur les pensées actuelles et les solutions envisagées. Peut-être pourriez-vous m’aider à trouver d’autres opinions contemporaines qui s’affrontent ou se contredisent afin que je puisse exposer une sorte de bilan sur les pensées d’aujourd’hui.
Merci!
Tp1
Bonjour,
Suite à notre début de conversation, concernant mon intérêt pour ‘la société traditionnelle menacée’, et suite à vos commentaires, je développerais donc pour mon TP la notion de la crise de la ville moderne.
Je m’appuierais sur les textes de Walter Benjamin (Essais, Paris capital du XIXe siècle, le livre des passages ) et de Georg SIMMEL(Le conflit) ainsi que sur le livre d’Otto Wagner (La grande ville a croissance illimitée ) afin de comprendre l’évolution et la croissance de la grande ville a partir du 19e siècle pour pouvoir mieux analyser la crise et la peur qui y sont survenues alors par conséquence à ce changement ci.
L’expansion de la ville et son agrandissement causent t-il ainsi plus de mal que de bien? Serait-ce une expansion sans limites et sans arrêt ? Est-ce que la modernité donne t-elle nécessairement toujours naissance à des conflits inévitables ?
J’espère ainsi avoir mieux limité mon sujet de mémoire.
Auriez vous d’autres textes ou ouvrages à me proposer ??
Merci d’avance pour vos commentaires.
Bonne soirée
théorie du landscape urbanism
PAS DE REPONSE
Vous n'avez pas répondu à mon message de jeudi dernier ! Svp, veuillez allez verifier dans le mois de septembre...
TP1_étalement urbain
j'avais écrit un commentaire il y a PLUSIEURS jours et je n'ai eu aucune réponse...alors je réréécrit ma question...
en continuant mes lectures j'ai redirigé mon sujet. Je me penche plutôt sur la problématique de l'étalement urbain et de l'urbanisation diffuse de Montréal, plus particulièrement. Pourquoi est-ce si difficile, dans un contexte moderne, de contenir cet étalement? Quels sont les enjeux et les causes de cet étalement au niveau économique, social et environnemental? La conception intégrée serait-elle une solution?
Est-ce que ma question semble complète? Je sais que ce sujet a été abondamment exploité mais je me pencherai plus sur le secteur de Montréal puisqu'il me touche plus particulièrement.
Auriez-vous d'autres lectures à me proposer (mise à part celles-ci) ?
-architecture de la ville, aldo rossi
-les utopistes et l'urbanisation g. chambon
-la fin des villes mythe ou réalité
-URBAN DESIGN PA 1956 sert et al (texte cours 11)
- Howard (texte cours 5)
-Gentrification ou étalement urbain? : le cas du centre de Montréal et de sa périphérie
Merci
Audrey L. Racicot
Raphaël Dionne - principe de ville-territoire
En ce sens, l’étude du principe de ville-territoire ainsi que l’analyse de l’évolution des villes par Thierry Paquot dans son livre Homo Urbanus seraient des références pertinentes. Un point de départ pour comprendre comment les villes évoluent dans le temps. Voilà également d’autres références qui me viennent en tête pour entamer mon projet de recherche : Jane Jacobs (Death an life of great american cities), Rem Koolhaas (S.M.L.XL), Winy Maas and Jacob Van Rijs (Farmax, excursion on densities), Saskia Sassen (La ville globale)
Avez-vous d’autres suggestions de lecture à me faire ?
Merci d’avance pour vos commentaires!
Raphaël Dionne
Lydia Boucher TP1
Merci à l'avance pour vos commentaires. Lydia
Sujet TP1_Place publique urbaine_C.Hamelin
Suite à mon intérêt sur le rôle de la place publique, puis à mes lectures sur l'urbanisation et la place urbaine de Camillo Sitte par exemple, je me questionne par rapport au rôle de la place publique urbaine contemporaine. J'aimerais basé mes commentaires et réflexions principalement sur «L'art de bâtir les villes» de Sitte, plus précisément sur la notion du «paysage urbain» et de l'image de la ville.
Ma question pourrait être: Quel est le rôle de la place publique urbaine contemporaine? L'idée serait de questionner le vrai rôle/usage des esplanades de nos villes contemporaines. Je m'intéresse à l'invention de l'espace urbain contemporain et sa contribution à la valeur urbaine de l'architecture contemporaine. Je pourrais étudier la Place du centre Pompidou en tant qu'espace urbain contemporain qui a fait l'objet de nombreux questionnements ainsi que la Place des festivals à Montréal par exemple, pour traiter d'un cas plus près d'ici.
La communication interactive devient de plus en plus importante dans le monde virtuel d'aujourd'hui où la technologie se développe rapidement et où l'interaction entre les personnes est diminuée. Dans une perspective d'avenir, j'aborderais la création de la place publique urbaine animée comme une réponse à ce manque d'interaction entre les citoyens de la ville.
Je ne suis pas certaine si le sujet est assez précis ou si la question est claire.
Merci à l'avance pour vos commentaires/suggestions de lectures...
Claudia Hamelin
La référence du paragraphe où je parle de Loos a été prise dans un livre de Farshid Moussavi: The fonction of ornement. Dans ce passage, elle oppose la vision de Semper à celle de Loos, et c'est ainsi qu'elle qualifie la vision générale de Loos face à la société moderne. Il s'agit effectivement d'une interprétation de la vision de Loos faite par un autre architecte, cette interprétation peut donc posséder des lacunes.
Je vais bien sur continuer mes lectures pour chercher à mieux comprendre la vision de Loos
Merci encore pour vos commentaires
Isaniel
dimanche 3 octobre 2010
Rossi selon Moneo
Après l`étude de la critique de Monéo sur la question de départ de Rossi, je peux me poser comme problématique:
Selon Rossi, comment penser de l`architecture Moderne dans un système de références rationnel ?
L`idéologie de Rossi sera critiquée, selon les citations de Monéo: d abord comment il le fait par l`aspect de références au peuple, à sa mémoire, à travers une "scientific objectivity", le "type". De quelle façon la "Fonctionnal indifference" évite tout relation entre forme et fonction (contre le style international). La forme traditionnelle.
Ensuite, les "images" de la ville comment deviennent une base d`analyse du type de "construction". Ce "type est il imprégné de sentiment qui sont nourrit par le savoir.
Je peux ajouter à la question: Rossi est il esclave du savoir ou victime de l`émotion? Comment le savoir devient expression de l`émotion?
«...the type is the very idea of architecture..."feelings and reason" as the principle of architecture and of the city. »Monéo, Theoretical anxiety and desgn strategies, 2004.
Selon vous Mr Knight, est ce un choix de problématique suffisamment précis ?
Pour y répondre,dois je l illustrer mes critiques avec des projets bien ciblés de Rossi ?
Merci
Cordialement
Ouassila Fathi
TP1 - Les mégastructures au sein du mouvement moderne
J'aimerais, dans le contexte du TP1, aborder le sujet des mégastructures en les mettant dans le contexte du mouvement moderne. Il me faudrait donc dans un premier temps identifier clairement les idées du modernisme pour comprendre en quoi les mégastructures étaient une réponse pertinente aux "besoins" de l'époque. Je cherche à savoir comment cette nouvelle vision de l'architecture comme ville s'inscrit dans le modernisme et si, avec recul, ces mégastructures étaient une solution adéquate.
Mon mémoire s'orienterait donc de la façon suivante :
Quels "besoins" ou facteurs ont mené au mouvement moderne et en quoi les mégastructures, qui s'y inscrivent, y répondent-elles? Les mégastructures, réponses aux questionnements des modernistes, seraient-elles encore actuelles?
Pour ce qui est des lectures, je pense m'orienter vers les écrits/travaux de Banham, Tange, Archigram, Cedric Price, etc. Je cherche aussi des ouvrages qui m'éclaireront sur les objectifs des modernistes, peut-être quelque chose comme Walter Gropius "The New Architecture and the Bauhaus" serait pertinent? Qu'est-ce qui, selon vous, est un bon ouvrage traitant du modernisme?
Je vous remercie,
Marianne
sujet TP1_Place publique urbaine_C. Hamelin
Suite à mon intérêt sur le rôle de la place publique, puis à mes lectures sur l'urbanisation et la place urbaine de Camillo Sitte par exemple, je me questionne par rapport au rôle de la place publique urbaine contemporaine. J'aimerais baser mes commentaires et réflexions principalement sur «L'art de bâtir les villes» de Sitte, plus précisément sur la notion de «paysage urbain» et l'image de la ville.
Ma question pourrait être: Quel est le rôle de la place publique urbaine contemporaine? Quelle est la signification des places au centre de la ville? L'idée serait de questionner le vrai rôle/usage des esplanades de nos villes contemporaines. Je m'intéresse à l'invention de l'espace urbain contemporain et sa contribution à la valeur urbaine de l'architecture contemporaine. Je pourrais étudier la Place du centre Pompidou en tant qu'espace urbain contemporain qui a fait l'objet de nombreux questionnements ainsi que la Place des festivals à Montréal par exemple, pour traiter d'un cas plus près d'ici.
La communication interactive devient de plus en plus importante dans le monde virtuel d'aujourd'hui où la technologie se développe rapidement et où l'interaction entre les personnes est diminuée. Dans une perspective d'avenir, j'aborderais la création de la place publique urbaine animée comme une réponse à ce manque d'interaction entre les citoyens de la ville.
Je ne suis pas certaine si le sujet est assez précis ou si la question est claire.
Merci à l'avance pour vos commentaires/suggestions de lectures...
Claudia Hamelin
TP1, Le temps et la ville.
Bonjour monsieur Knight,
Je m’intéresse au problème contemporain de la ville, c’est-à-dire la mise en place d’un ensemble « chaotiquement cohérent »1 capable de satisfaire tous les besoins de ses citoyens, car semble-t-il qu’en 2025 ce seront près de 5 milliards d’humains qui habiteront dans les villes1. Or, ce problème implique une multitude de possibilités et d’informations afin de satisfaire ce but. Cela implique d’arriver à un tout qui serait « une ligne continue de discontinuité », où la « ville contemporaine serait l’idée d’une ville basée sur la multiplicité et l’hétérogénéité » 1.
Cet ensemble se modifie à une vitesse folle à notre époque, et des architectes comme Toyo Ito prône dans ce sens une « architecture fictionnelle et éphémère comme étant un état permanent » 2. La transformation, l’adaptabilité et la multiplicité semblent être les termes majeurs de la ville contemporaine. Le facteur premier en ce sens est par conséquent le temps, la 4e dimension de l’architecture.
Mes questions sont : quel est le rôle que l’on doit donner à ce facteur indéniable dans les villes d’aujourd’hui? Faut-il que la ville ne soit qu’un noyau d’évènements successifs, qui interagissent en permanence avec l’usager contemporain? Faut-il au contraire « ralentir » ces évènements et la ville en générale, de peur de développer à la longue une « amnésie collective » 2 de notre histoire? Et donc quelle est la place de la tradition dans les villes? Le régionalisme critique a-t-il sa place dans tout ça, peut-on l’adapter à une échelle large et urbaine, lui qui prône une « échelle modeste » 3?
Les références proviennent de lectures effectuées dans les livres suivants :
1 : « Mutations » (Koolhaas Harvard project on the city etc.)
2: “Crucial words, Conditions for contemporary architecture” (edité par Gert Wingardh et Rasmus Waern)
3: « L’architecture moderne, une histoire critique » (Kenneth Frampton)
Et je propose de continuer mes lectures sur des architectes comme Bernard Tschumi et Elias Zenghelis. Peut-être auriez-vous des suggestions de lectures concernant « le temps » en architecture. Je connais le livre de Siegfried Giedion : « Espace, temps, architecture » mais ne l’ayant pas lu, je ne sais pas s’il s’appliquerait à mon sujet.
Merci.
Des lectures à suggérer?
Sujet TP1
Je m'intéresse au sujet de la place des mégastructures dans le développement urbain. Qu'est-ce qu'une mégestructure et par qui ont-elles été développées? Reyner Banham en fait un bon résumé dans son texte Megastructure. Je me question sur les enjeux qui ont poussé à l'élaboration de tels projets : prouesse technique? Organisation de plusieurs programmes ? Et ensuite, peut-on dire que ces idées ont influé sur le développement urbain des grandes villes contemporaines, comme New York par exemple, peuplée d'immenses gratte-ciel ?
Pourrait-on affirmer que les gratte-ciel d'aujourd'hui sont un lègue des idées que sous-tendaient les protagonistes des mégastructures?
En termes de mégastructures, les lectures seront dirigées sur les travaux d'archigram, Kenzo Tange et autres.
Merci pour votre temps,
Pascale PG
samedi 2 octobre 2010
Question TP1
Bonjour M.Knight,
Je m’intéresse à la question de l’ornementation et de son évolution à travers le temps, d’un point de vue micro (à l’intérieur d’un projet) jusqu’au point de vue macro (l’image d’une ville). Pour Loos, l’ornementation était autrefois utilisée par une société pour se différencier d’une autre, en d’autres mots, c’était une façon de s’individualiser, de se démarquer. Cependant, Loos affirme que la société moderne n’a nul besoin de s’individualiser, ainsi l’ornementation ne possède plus aucune fonction sociale et est donc devenue inutile. Ces réflexions sont-elles encore de mise 100 ans plus tard?
Peut-on affirmer que les architectes utilisent encore l’ornementation? Si oui, a t-elle changé? Est-ce une façon de plaire au regard d’un public à la recherche de sensations fortes? Est-elle nécessaire à la compréhension générale de l’image d’une ville, cherche-t-elle à établir des liens avec la culture et la mémoire du lieu où elle prend forme?
Est-ce un sujet qui correspond aux objectifs du cours?
Merci
Isaniel Lévesque Gutierrez
Ville verticale | Marjolaine Plasse
Bonjour M.Knight,
J’aimerais orienter ma réflexion autour des mégapoles, villes d’au moins 10 millions d’habitants où la ville est vécue en hauteur, dans les tours et les mégastructures. Je m’intéresse à la notion de ville verticale mais également à son paysage en hauteur.
Je me questionne à savoir comment la ville verticale arrive à répondre aux besoins de l’individu et comment l’individu développe son sentiment d’appartenance face à la ville immense. Comme les mégapoles se développent rapidement, je me demande les répercussions que cette croissance a sur la ville elle-même, la société qui l’habite et l’individu qui se l’approprie. Et que devient la notion de paysage lorsque la ville se vit à la fois au sol et dans les airs?
Pour le moment, je souhaite alimenter ma réflexion par l’entremise du projet de ville aérienne conique et suspendue de Paul Maymouth par les écrits des GEAM (groupe d’étude d’architecture mobile), notamment ceux de Eckard Schulze-Fielitz & Yona Fiedman, pour leur sensibilité à la démographie, la société et les changements technologiques, ainsi que sur le travail de Kenzo Fange à travers ses réflexions et réalisations au Japon.
En vous remerciant à l’avance pour vos commentaires ou pistes supplémentaires,
Marjolaine Plasse
Développement de la question -TP1
suite à notre début de conversation, concernant mon intérêt pour la cité-jardin de Howard et la ressemblance de celle-ci avec ville Mont-royal, je me demandais si ma question pouvait se définir comme suit:
Comment ville Mont-Royal c'est-elle construite selon le modèle de cité jardin de Howard?
Avec les lectures que vous m'avez proposer, je note que la création de Ville Mont-Royal résulte du développement ferroviaire du CNR, lui-même provoqué par l'augmentation démographique de Montreal.
La question devrait-elle alors être plus précise selon ces détails?
TP1 - Rossi versus le style international
Bonjour Mr Knight
j ai consulté le livre que vous m avez proposé, le regard critique de Moneo sur le travail de Rossi est très riche en pistes.
J ai aussi consulté le livre de Kenneth Frampton, ce qui m amené a poser comme question de départ:
Le travail de Rossi, La Tendenza, exprime t il une philosophie architecturale contraire au style international proposé par le fonctionnalisme du mouvement moderne? un retour à la tradition?
Je propose une description de l esthétique émotionnel de Rossi par une continuité de la tradition contre ;a rupture des beaux arts du style international.
Pour Rossi, c est la Raison : l image de la pensée - la ville est vécue et rêvée.
C est un travail sur l`émotion esthétique, sur la mémoire fondée sur les lieux et l image.
Je me demande si la formulation de ma question est assez précise ou devrais je travailler encore plus sur la réflexion de Moneo sur Rossi?
Merci de votre aide Mr Knight
Bon vendredi
ps: puis je vous écrire sur le blog et avoir vos critiques durant le weekend?
Ouassila Fathi
1 octobre 2010 12:56