Je vous remercie
Vanessa
Bonjour monsieur Knight,
Voici la question retenue pour le TP1 : Selon les théories d’Adolf Loos, quels sont les effets du temps sur la forme architecturale et la société dans les grandes villes? Suite aux lectures des écrits de Loos, je me suis lancé dans la lecture des écrits de Benjamin et de Simmel, j’envisage donc la possibilité de rediriger quelque peu la question de départ.
J’aimerais me concentrer sur la question des perceptions du citadin par rapport à la ville. Comment la mutation de l’environnement urbain affecte la perception et l’expérience du citadin? Quels sont les médiums qui influencent cette perception. Par exemple, d’après Kracauer et Benjamin, le cinéma constitue l’une des révélations 20e siècle, les films permettent de mettre en lumière la réalité fantasmagorique de la grande ville qu’il est impossible de saisir sans ce médium. « Tous deux mettent en avant la capacité du film à pénétrer et à révéler le « réel », notamment la réalité urbaine. Kracauer insiste beaucoup sur l’aptitude du film à capter et enregistrer les « choses non perçues habituellement » » (Capitales de la modernité, Walter Benjamin et la ville, p.120)
Donc sans parler uniquement du cinéma, j’aimerais me concentrer sur la question des perceptions du citadin dans la métropole, qu’est ce qui influence ces perceptions et quel est le rôle de l’environnement urbain par rapport à celles-ci. Comment décrire cette nouvelle expérience multi sensorielle que constitue la vie en ville.
Est-ce que le fait que de plus en plus de gens fuient la grande ville vers les banlieues peut constituer la problématique de ce sujet? Que recherche l’homme moderne…
J’aimerais savoir si c’est une bonne façon de continuer mon analyse de la vie dans la métropole. Avez-vous quelques conseils face à la problématique ou au sujet en général?
Merci beaucoup de votre aide
Isaniel
Bonjour!
Voici un rappel sur ma questions de départ:
« Qui ou quoi influence véritablement le design urbain? Est-ce les architectes/urbanistes et architectes de paysage, est-ce l’art, les médias, le fonctionnalisme, ou bien est-ce la politique, l’économie, la législation et la communauté, ou encore est-ce le progrès et l’avènement de la voiture qui régit la génèse du design urbain? Regard sur la multidisciplinarité dans l’évolution de la ville. »
A) A) Définition Urban Design
Différents auteurs, différentes définitions. Quels sont les point communs entre ces définitions, qu’est-ce qui ne concorde pas. Et ces points différents d’un auteur à l’autre, sont-ils en fait la source du problème du design urbain ?
Définition de l’économie.Questions budgétaires. Le design est-il possible dans un monde oû tout est régit par l’argent. En ce sens, la genèse de la ville provient-elle réellement du génie humain créatif des architectes/urbanistes/paygistes ou n’est-elle en fait pas une énorme formule mathématique oû tous les choix constructifs/créatifs sont faits pour arriver à atteindre le bilan zéro ?
Définition législation/zonage. Exemple. Le design urbain existe-t-il ? Est-il réellement possible ? Le zonage et la législation rigides offrent-ils un pouvoir d’action
G) Communauté/Appropriation vs Ville
Appropriation à petites échelles : l’accumulation de ces gestes n’est-elle pas en finalité ce qui compose la ville ? Chaque personne joue à travers la trame de base proposée et conçue par les architectes/urbanistes/paysagers et la décompose. En finalité, ce ne sont pas ces gestes et cette déstructuration qui font la genèse de la ville ? Mais, à la fois, à quel point ces gestes sont-ils possibles ? Quelle est la marge de manœuvre des gens sur la trame urbanistique ‘rigide’ ? Est-elle rigide ladite trame ou non ? Existe-elle ? Comment humaniser la ville ? A-t-on besoin de le faire à travers l’hétérotopie etc ou bien l’homme se charge lui-même d’humaniser son petit bout de ville ? Est-ce suffisant ? L’homme a-t-il réellement besoin de l’architecte/urbaniste/paysagiste pour créer/s’approprier son petit bout de ville comme il l’entend ? L’effort d’intégration du bâti dans son milieu par LC etc. dans le but de plaire à l’homme et améliorer son mode de vie est-elle efficace ? Ou nécessaire tout simplement ? La compréhension, la perception des actions de design urbain par les citoyens est-elle nécessaire ?
Qu’est-ce que le progrès, qu’est-ce que la modernité ? Qu’est-ce que les mégastructures ? À l’époque dite ‘moderne’ et l’apparition de la prouesse du béton, quel influence et quelles traces ont eu ces actions sur la ville ? Le souci d’expérimentation et de prouesse a-t-il été plus fort que le fonctionnalisme et la raison ? La nouveauté, l’expérience, l’excitation ont-ils réussi à dépasser le caractère économique de la ville ? Est-ce encore possible aujourd’hui ? Homme vs la machine.
Définition du pouvoir médiatique, exemple avec un autre sujet d’actualité : gaz de schiste, grippe aviaire. Convaincre par les médias.Les médias arrivent-ils à convaincre, diriger, structurer la pensée populaire et par ce fait même avoir une influence sur la genèse de la ville ?L’éducation sur le rôle des architectes/urbanistes/paysagers est-elle assez grande ? Quelle différence cela pourrait possiblement poser sur la genèse de la ville si la communauté avait une plus grande confiance/intérêt/information sur ces professionnels ?
Voilà! Est-ce que je suis sur une bonne piste, est-ce trop large etc.? Merci!
Suite à la correction de mon TP1, vous me demandez de limiter d’avantage mon sujet afin de me diriger dans une direction plus précise. Mon thème principale resterais toujours celui de « la crise de la métropole » mais je me contenterais uniquement sur les écrits de Walter Benjamin ainsi que ceux de Manfredo Tafuri qui lui aussi discute les pensées de Benjamin dans ces écrits. Le reste des textes que j’avais choisi (Georg Simmel, Otto Wagner, etc.) me serviront alors d’appuis secondaires. Les pensées de Benjamin et Tafuri sur la métropole ont été fondamentales à tous les niveaux. Ceux sont eux qui parlent le plus de la crise qui touche les architectes et la ville depuis le début de la modernité jusqu'à nos jours. J’explorerais alors les points communs ainsi que les différences entre les idéologies de ces 2 auteurs à ce sujet ci. De plus, je chercherais à voir l’impact de ses pensées aujourd’hui. De ce fait, mon hypothèse serait alors de vérifier si la crise dont parle Benjamin et Tafuri a été réellement ressenti ? Et que devient son impact et son influence aujourd’hui ? Est-ce que l’on parle encore de crise de la métropole ?? Ou est-ce que cette crise est-elle entrain de se dissiper peu à peu ??
Bonjour M. Knight,
J’aimerais avoir votre avis quant à l’enlignement que je prend pour le tp2.
Dans le tp1, je me suis intéressée aux thèses portant sur l’expansion saine du territoire urbanisé suivant la 2ème guerre mondiale jusque dans les années 70.
Ma question de départ : Est-ce que les solutions et thèses d’expansion saine du territoire urbanisé, proposé par Buchanan, le groupe MARS et autres seraient applicables dans le contexte urbain d’aujourd’hui ?
Biensur, dans un premier lieu, il sera essentiel de définir les concepts élaborés dans ces thèses. Les concepts clés permettant de mieux cernés la problématique serait :
- l’étalement urbain et la densité urbaine,
- la qualité de l’environnement vs le concept d’accessibilité et le Buchanan’s cellular concept (Buchanan),
- les linear cities et le master plan for London (MARS),
- le green belt, les new towns et les satellite towns (Abercrombie).
Suite à mes lectures, j’ai pu saisir l’importance de la qualité de l’environnement quant à l’expansion du territoire urbanisé. Plusieurs aspects m’ont cependant questionnés. Ces questions permettront de mieux saisir la problématique et idéalement être répondues dans le tp3.
Qu’en est-il de l’application des thèses permettant de préserver un environnement sain pour les occupants de ces villes ; est-ce que les théories portant sur l’expansion du territoire de la ville créant des espaces respectablement habitables sont concrètement réalisables, ou est-ce une utopie. Finalement qu’en est-il de la réalisation de ces idées.
Qu’arrive-t-il à ces villes dans le futur? Comment continuent-elles à s’adapter à une plus grosse densité de population, à l’expansion sans fin du territoire ? Comment préserver les espaces verts (green belt par exemple)?
J’aimerais avoir des commentaires quant à l’optique que je pense prendre pour le tp2.
Merci beaucoup,
Elisabeth
Bonjour M, Knight!
Le sujet que j’ai choisis pour le T.P.1 concernait la ville-Territoire.
Voici les questions posées dans le dernier T.P :
Connaissant bien les enjeux urbains actuels tels que l’accroissement de population dans les villes et l’étalement urbain comme réponse à cette congestion, est-il encore logique de comprendre, promulguer et donc planifier la ville en tant que territoire? Si tel est le cas, qu’elles en sont les paramètres fondamentaux et comment peut-elle aider à améliorer la condition de vie des gens qui y habite? En d’autres mots, quelles en seraient les forces et faiblesses et comment la définir concrètement?
Et voici un plan de travail que je vous soumets pour connaître votre avis sur le développement du T.P.2 :
Plan de travail
Introduction
Mise en contexte de la ville territoire et brève explication (exemples)
Contexte urbain contemporain
La ville centre et sa périphérie (proche et éloignée)
Questions fondamentales pavant la voie à la réflexion formulées dans le travail.
Développement
Exposer les principales théories liées de près ou de loin à la ville territoire et en donner les principaux théoriciens
Théoriciens retenus et théorie:
André Corboz : La ville territoire comme palimpseste.
Rem Koolhaas : La ville territoire comme évolution logique de la ville dans le temps.
Vigano & Secchi : La ville territoire, une ville poreuse.
Alan Berger : Ensemble de vides et de pleins utilisé à différents usages utiles ou nuisibles.
MVRDV : La ville territoire comme opportunité de le densifier de façon logique en réduisant l’écart entre petites villes de faible densité (banlieue) et haute densité (ville centre).
Établir les points de rapprochement ainsi que les différences marquantes entre ces théories et remettre en contexte ce qu’elles apportent comme compréhension de la ville territoire
Exemples de villes territoires et rapprochement avec les théories formulées préalablement
D’autres façons de voir et déployer la ville aujourd’hui et brève comparaison avec la ville territoire (développement ultérieur dans le mémoire)
Conclusion
Résumé des principaux points apportés dans le travail
Ouverture pour la poursuite du travail en reposant la question reformulée retenue pour entamer le mémoire
Merci de m'éclairer sur ce plan et de me proposer s'il y a lieu des lectures pertinentes!
Rappel du sujet de départ et définition de la problématique
Dans le précédent travail, je me suis penché sur les utopies urbaines de Le Corbusier. Après réflexion, j’ai décidé de restreindre ma recherche à Chandigarh, la ville indienne créer entièrement par l’architecte. Suite à mes recherches sur cette dernière, j’en suis arrivée à la question suivante : en quoi Chandigarh, la ville inachevée créée par Le Corbusier, peut-elle offrir des réponses aux enjeux de la ville contemporaine? La problématique ici concerne bien sûr le contexte urbain actuel avec tous les enjeux, les questions et fervents débats qu’il soulève. Le sujet de l’heure est l’écologie mais plusieurs autres aspects de la ville se doivent d’être discutés : l’évolution, la place de l’art, l’espace public et la circulation, pour ne nommer que ceux-là. Puisque la remise en question du contexte urbain contemporain est en soit un sujet infini, je me rabattrais donc sur une approche plus restreinte de cette question. J’ai décidé d’approcher le problème en effectuant une comparaison de Chandigarh. La problématique se précise donc au regard de cette ville indienne qui est connu pour sa nouvelle approche urbanistique. Comment peut-on créer une ville qui s’intègre bien dans le présent tout en étant adaptable dans l’avenir? Qu’est-ce qui donne une identité à la ville? À quel besoins doit-elle répondent? Ces questions sont résolus (d’une bonne façon ou non) dans la nouvelle capitale indienne de Le Corbusier et c’est en étudiant cet exemple d’idéologie urbanistique pure (une ville partant de zéro et créer par un seul homme) que je pourrais faire le parallèle avec nos centres urbains actuels. La problématique est donc de savoir si Chandigarh est un exemple positif ou négatif pour les centres urbains contemporains.
Merci à l'avance
Rappel du sujet de départ et définition de la problématique
Dans le précédent travail, je me suis penché sur les utopies urbaines de Le Corbusier. Après réflexion, j’ai décidé de restreindre ma recherche à Chandigarh, la ville indienne créer entièrement par l’architecte. Suite à mes recherches sur cette dernière, j’en suis arrivée à la question suivante : en quoi Chandigarh, la ville inachevée créée par Le Corbusier, peut-elle offrir des réponses aux enjeux de la ville contemporaine? La problématique ici concerne bien sûr le contexte urbain actuel avec tous les enjeux, les questions et fervents débats qu’il soulève. Le sujet de l’heure est l’écologie mais plusieurs autres aspects de la ville se doivent d’être discutés : l’évolution, la place de l’art, l’espace public et la circulation, pour ne nommer que ceux-là. Puisque la remise en question du contexte urbain contemporain est en soit un sujet infini, je me rabattrais donc sur une approche plus restreinte de cette question. J’ai décidé d’approcher le problème en effectuant une comparaison de Chandigarh. La problématique se précise donc au regard de cette ville indienne qui est connu pour sa nouvelle approche urbanistique. Comment peut-on créer une ville qui s’intègre bien dans le présent tout en étant adaptable dans l’avenir? Qu’est-ce qui donne une identité à la ville? À quel besoins doit-elle répondent? Ces questions sont résolus (d’une bonne façon ou non) dans la nouvelle capitale indienne de Le Corbusier et c’est en étudiant cet exemple d’idéologie urbanistique pure (une ville partant de zéro et créer par un seul homme) que je pourrais faire le parallèle avec nos centres urbains actuels. La problématique est donc de savoir si Chandigarh est un exemple positif ou négatif pour les centres urbains contemporains.
Merci à l'avance
Catherine Richard