dimanche 19 décembre 2010

Bonjours M. Knight,

J'ai une petite question quant à la démarche de rédaction. Est-ce logique de définir brièvement les thèmes importants et la position de chaque auteur dans le cadre théorique pour ensuite analyser ces théories plus en profondeur dans la section d'analyse. Je crois que oui. Mais étant donné le nombre de pages assez restreint, cela me laisserait un maximum de 5 pages d'analyses. Est-ce suffisant?

Merci beaucoup
Isaniel

samedi 18 décembre 2010

Urban Design et Multidisciplinarité_Chloé Lavoie


Bonjour Mr. Knight,

Suite aux commentaires reçus suite au TP2 concernant la trop grande complexité de mon travail et de ma question de départ, j'ai décidé de simplifier le tout pour la rédaction du mémoire.

Donc, la question serait: ''Qui ou quoi influence véritablement le design urbain? Regard sur la transdisciplinarité par rapport avec l'évolution de la ville contemporaine''

L'approche que j'ai décidé d'adopter serait la suivante:

1. Contexte de l'apparition du Design Urbain (Urban renewal, Bauhaus de Chicago...)

2. Multiples définitions (et objectifs) du Design Urbain par les différents acteurs d'influence (architectes, urbanistes, architectes de paysages, politiciens, communauté, encyclopédies...)

3. Concordances et différences entre ces définitions. Si les acteurs ne s'entendent même pas sur la définition des enjeux (le Design Urbain), est-il possible d'arriver à travailler ensemble?

4. Conclusions: regard sur la transdisciplinarité par rapport au Design Urbain et à l'évolution de la ville. Oui ou non? La transdisciplinarité existe-t-elle?

5. Ouverture: Aujourd'hui, le sujet de la transdisciplinarité est-il encore d'actualité?

Qu'en pensez-vous? Est-ce une bonne approche? Merci beaucoup.

jeudi 16 décembre 2010

Plan de travail pour le mémoire

Bonjour M Knight!

Voici une proposition d'un plan de travail pour le T.P.3

Plan de travail du mémoire

Introduction

Principaux enjeux contemporains rattachés à la ville

Brève mise en contexte du mémoire (place du travail dans le cours de théories de la forme architecturale

Sujet posé (Question (s) sur la ville territoire)

Sujet divisé (Brève description des étapes du travail)

Développement

1. Définition de ce qu’est la ville territoire

2. Rappel des questions fondamentales touchant la ville territoire

3. Dualité entre la ville territoire et la ville concentrée

4. Théories et points de vue rattachés à la ville territoire (Pour et Contre)

5. La ville territoire face aux nouvelles technologies

6. Exemples concrets de villes territoire :

La ville d’Atlanta et les villes Nord américaines

Les Pays-Bas

Le cas Montréalais

7. L’avenir de la ville territoire

Conclusion

Rappel des questions de base

Bref rappel des principaux points abordés

Ouverture vers de futures recherches


Je voulais savoir si cette structure convient pour

la rédaction du mémoire et si non, qu'elle devrait être

les points à modifier ou améliorer!


Merci à l'avance pour vos commentaires !


Raphaël Dionne

jeudi 9 décembre 2010

« Et c'est sur cette description scientifique de l'objet urbain, sur le discours véridictoire qui la délivre, que va s'articuler la figure discursive de l'utopie: En apparence, et a en croire ses propres paroles 3, Sitte ne décrit qu'un seul et unique objet, la vile, à travers les diverses configurations qu'elle prend au cours du temps. Pourtant, deux images, opposées point par point 4, se glissent dans ce cadre descriptif, qui correspondent bien aux deux images inversées de l'utopie. On nous objectera que les deux images en question correspondent à deux objets, la ville présente et la ville passée, donnée à voir dans ses vestiges spatiaux réels, et excluent donc l'objet imaginaire, l'idéal du moi social, de l'utopie. Mais en fait, c'est en partie à un objet imaginaire que renvoient les descriptions sittesques de Pompei, Padoue, Nuremberg, Rome ou Dresde, puisque son contenu institutionnel a disparu à jamais et qu'au présent immédiat de la vile du XIXe siècle s'oppose l'ailleurs temporel, mais cependant décrit au présent de l'indicatif 5, de la ville antique, médiévale ou baroque: En fait, l'important est d'une part le rapport de générativité que pointe l'opposition systématique des traits respectifs des deux images (fermée et ouverte, régulière et irrégulière, symétrique et asymétrique, au centre dégage et au centre occupe); d'autre part, le travail qu'opère sur les deux images (du présent et du passe) le jugement de valeur qui, subrepticement, se substitue au jugement thetique, lorsque l'auteur glisse d'une réflexion sur le procès esthétique à l'oeuvre dans un ensemble urbain, à une appréciation esthétique de ce procès. »


Pour une nouvelle lecture de Camillo SitteFrançoise ChoayIn: Communications, 27, 1977. Sémiotique de l'espace. pp. 112-121.

Voici comment je pourais diviser mon TP3

1- L’approche du traité chez Sitte (la ville comme objet et tournée vers le passé)
2- L’approche Utopique chez Sitte (la ville comme système, intemporelle)

3- La mixité comme porteur de messages multiple. (la forme signifiante analogique et métaphorique)

4- ? Projet de Sitte

dimanche 21 novembre 2010

Correction du TP2

Bonjour M. Knight

J'aimerais savoir s'il serait possible pour la correction du TP2 d'avoir des commentaires précis sur la rédaction de notre texte ainsi que sur les idées comprises, afin que nous poussions bien diriger notre mémoire. (par exemple en ajoutant des commentaires sur Word, ou alors une grille de correction détaillée)

Je vous remercie
Vanessa

lundi 15 novembre 2010

Bonjour M. knight,

Je reformule mon hypothèse sur VMr à la suite de vos commentaires:

Est-ce que dire alors que VMR était, en réponse au désir spéculatif du CN, un recherche de la banlieue idéale?

Merci
Vanessa

Question sur la nature précise de la biblio...

Bonjour M. Knight,

Dans la description du TP2 vous mentionnez qu'il faut faire «une bibliographie partielle, mais précise», qu'est-ce que vous entendez par «précise»? S'agit-il d'avoir des sous-titres référant au paragraphe dont on parle?

Merci d'avance pour votre réponse!
Karine

Architecture Organique - La cas de Broadacre city

Bonjour Mr Knight,

Vous m'aviez conseiller de lire le texte de Corbz sur Webdepot mais je ne le trouve pas. Pourriez vous m'indiquez à quel séance je peux le trouver?

De plus j aurais une question pour compléter mon plan de rédaction.
Ma question de départ est :
La cité idéale « Broadacre city » de Frank Lloyd Wright répond-t-elle aux valeurs et besoins de la société américaine?
et ma problématique se développe sur l'American Way of life avec le manque de lieu de sociabilisation dans Broadacre city.

J'aimerai savoir si dans mon travail, il peut être intéressant de raccorder les problématiques de Broadacre City aux banlieues actuelles Nord Américaine.

Merci de votre aide,

Vera
Bonjours M. Knight,

Si les illustrations du TP 1 ne décrivent plus très bien le sujet qui à évolué, est-il possible d'ajouter quelques photos dans le TP2?

Merci
Isaniel

dimanche 14 novembre 2010

Bonjour M. Knignt

Suite à mes lectures concernant VMR, je pose l'hypothèse suivante:

VMR est-elle une réponse à la crise de la métropole? (est-ce une bonne hypothèse ou est-elle trop large?)

Par la suite, les problématiques qui surgissent concernent son développement spéculatif, par le CN : Pourquoi avoir choisit ces terres en particulier? Pour quelles raisons on ne suit pas la trame de cadastre original de Montreal? Pourquoi ont-ils visée d'une clientèle aisée et d'élites sociales? Dans quelles mesures son style d'architecture incite-il les gens à y habiter?
Son modèle de développement est-il une réinterprétation des idées de Howard : une garden suburb. De quelle façon le développement d'une garden suburb aide t-il à créer une banlieue idéale? Quelle est la relation à la nature dans VMR? (pittoresque, médiévale, organique...)

Merci
Vanessa

le régionalisme critique - Karine

Bonjour M. Knight,
Encore une fois je ne peux rien mettre sur le blog. Je vais essayer de me renseigner pour savoir pourquoi cela ne fonctionne pas.

Pour le TP1, j’ai fait la recherche sur la notion de région en architecture9plus particulièrement sur le régionalisme critique). La question de départ était : Comme la globalisation s’intègre de plus en plus à chaque facette de nos vies, je me questionne sur l’influence de la tradition et de la région en architecture. Est-ce que les effets d'homogénéisation de la globalisation sur l'architecture, ont contraint des architectes à ne plus tenir compte du contexte dans leur design? À mon avis, la notion de région et d’identité en architecture sont des aspects à prendre en compte lors de la conception.

Le sujet est en fait problématique. Les idées du régionalisme étant critique sont importantes lors de la conception jusqu’à la fin d’un projet. Il est nécessaire de tenir en compte du passé commun de la région affectée. Aujourd’hui, il y a des contraintes qui n’étaient pas présentes auparavant. Donc les idées de Tzonis, reprises par Frampton sont très importantes, mais peuvent-elles être totalement respectées aujourdhui? En fait, la notion de ville et d’urbanité est un concept plus nouveau. Je voulais comparer urbanisme et architecture au travers le concept de région.

La manière dont je croyais m’y prendre est de trouver la source de la problématique, pourquoi la tradition est-elle en péril? Je voudrais expliquer ce qui c’est passé au travers le temps avec les conséquences de la révolution industrielle et avec la venue du modernisme.

Aussi, la pensé commune et les faits du passé nous laisse croire que ce sont les lieux de leur implantation qui opposent vraiment ces deux tendances (la tradition de la modernité. L’architecture moderniste est liée au monde urbain alors que le régionalisme appartient au monde rural.

Est-ce qu’il est possible de prendre en compte la région en ville? Avec la contrainte de l’organisation urbaine, (la trame de ville, les autoroutes, passages piétons,) sommes-nous capable d’envisager une harmonie entre le passé commun, la technologie et les besoins actuels. Comment retrouve-ton l’individualité d’une culture? Est-ce que les effets d'homogénéisation de la globalisation sur l'architecture, ont contraint des architectes à ne plus tenir compte du contexte dans leur design? Est-ce que je devrais parler de banlieue?

J'aimerais savoir si je devrais comparer des architectes entre eux ou juste comparer des théories pour poser des questions de plus en plus spécifiques.
Merci de vos commentaires!
Karine

Bonjour monsieur Knight,

Voici la question retenue pour le TP1 : Selon les théories d’Adolf Loos, quels sont les effets du temps sur la forme architecturale et la société dans les grandes villes? Suite aux lectures des écrits de Loos, je me suis lancé dans la lecture des écrits de Benjamin et de Simmel, j’envisage donc la possibilité de rediriger quelque peu la question de départ.

J’aimerais me concentrer sur la question des perceptions du citadin par rapport à la ville. Comment la mutation de l’environnement urbain affecte la perception et l’expérience du citadin? Quels sont les médiums qui influencent cette perception. Par exemple, d’après Kracauer et Benjamin, le cinéma constitue l’une des révélations 20e siècle, les films permettent de mettre en lumière la réalité fantasmagorique de la grande ville qu’il est impossible de saisir sans ce médium. « Tous deux mettent en avant la capacité du film à pénétrer et à révéler le « réel », notamment la réalité urbaine. Kracauer insiste beaucoup sur l’aptitude du film à capter et enregistrer les « choses non perçues habituellement » » (Capitales de la modernité, Walter Benjamin et la ville, p.120)

Donc sans parler uniquement du cinéma, j’aimerais me concentrer sur la question des perceptions du citadin dans la métropole, qu’est ce qui influence ces perceptions et quel est le rôle de l’environnement urbain par rapport à celles-ci. Comment décrire cette nouvelle expérience multi sensorielle que constitue la vie en ville.

Est-ce que le fait que de plus en plus de gens fuient la grande ville vers les banlieues peut constituer la problématique de ce sujet? Que recherche l’homme moderne…

J’aimerais savoir si c’est une bonne façon de continuer mon analyse de la vie dans la métropole. Avez-vous quelques conseils face à la problématique ou au sujet en général?

Merci beaucoup de votre aide

Isaniel

Tp2 - L`oeuvre à travers le temps: une matiére esthétique qui définit la morphologie urbaine?

Bonjour Mr Knight,

suite à votre message, le sujet général du sujet est bien l`esthétique artisanal des bâtiments et la morphologie urbaine. En fait, selon l`enquête de F.Choay, La ville et l`imaginaire, il y a bien distinction entre le contenu (les habitants, la substance sociale comme le dit Levy), et le contenant ( les équipements, la substance physique de la ville selon Levy aussi) :
« le langage spatial à travers lequel la forme du contenu est manifestée» _ livre Morphologie urbaine et Parcellaire - F.Choy et E.Alfonso

Donc, il y a une dualité entre l`espace de travail et l`habitat, leurs esthétiques distinctes annonce, comme le dit Choay, trois pôles métaphoriques (habitat, industrie et le centre) liés par des réseaux efficaces. Cette idée de ville comme espace «opération» démontre cette rupture du rythme de vie, du temps de perception, par l`adoption d`un «rythme binaire production-consommation».

Cet esthétique formelle de l`espace vécu est devenu, dans ce monde moderne de technologie et de virtuel, élaboré dans l`espace opérationnel par l`imaginaire contemporain technique, scientifique, et surtout répondant à la commande et aux exigences économiques et écologiques.

Ce que je veux critiquer en fait c`est l`analyse morphologique urbaine, l`imaginaire urbain qui change doublement d`échelle de création : l`échelle du bâtiment- de la ville avec son - de l`élaboration 3D.
Ce changement d`intervention a peut être changé notre langage de la ville? Avant, durant le Moyen Age, la ville était un ensemble iconographique complétement détaché de la planimétrie. La ville est donc une image et pas un objet. Après la révolution industrielle, le «positivité discursive», selon Choay qui cite Foucault, devient le facteur fondateur de la morphologie urbaine, la ville devient objet.
Donc il est vrai de dire que la l`esthétique de la morphologie urbaine, passant par celle du parcellaire pour le tissu urbain, et par bâtiment pour le cadre bâti, confirme une difficulté de changement d`échelle dans la lecture et élaboration de la ville.
Avons nous perdu cette faculté de lire l`essentiel ?
Cet espace contemporain détenant sa signification économique doit agir aujourd`hui selon des réseaux modernes reliés et interdépendants, alors que l`esthétique des traces patrimoniales est, par sa permanence, dominante dans l`inconscient de l`habitant. Avons nous donc perdu cet attachement à l`histoire au bénéfice des soucis économiques?

Je sais que Rossi fait appelle à la mémoire collective, à l`ordre par le rationalisme, à un catalogue de typologies reconnues par notre sens commun, par notre histoire commune. Mais détruire pour moderniser afin de mieux vivre dans la ville a changé notre façon de voir, de croire en la ville, en son histoire. Vivre l`espace monumentale par l`esthétique contemporaine est-elle possible de nos jours? «l`observation se transforme plus tard en souvenirs. En sommes nous capables étant le contenu, les percepteurs de cet esthétique?

Mr Knight, j`ai en fait plusieurs questions qui veulent signifier les hypothèses de mon modeste essai de mémoire. Ainsi, la question de départ à cette longue analyse:

Le mouvement moderne traduit-il honnêtement l`esthétique de la morphologie urbaine par artisanal des bâtiments?

En effet, Choay prône la production de nouvelles traces (son livre: Le sens de la ville), je crois qu`il faut questionner cette approches, je crois que qu`il insuffisant de croire que le positivisme du modernisme peut résoudre toutes les lacunes des cités passées. Je pense que ce questionnement est essentiel pour comprendre notre rôle dans ce monde constamment en changement et en évolution.

D`après moi, mon sujet est passionnant, je considère que l`esthétique passe par la perception, comme pour Rossi, mais je crois que c`est par une idéologie moderne du Plug In, mais avec un respect des traces anciennes, aux patrimoine de la cité.

J`espère avoir trouvé une problématique stimulante. Qu`en pensez vous Mr Knight?

Bonne nuit

Ouassila

samedi 13 novembre 2010

Échelle urbaine – Échelle humaine

Bonsoir !
Suite au TP1, je poursuis mon travail dans la thématique de la notion d'échelle en architecture. Afin de mieux approfondir le sujet, j'ai dirigé mes réflexions vers la densification urbaine et les gratte-ciel. Je me pose donc la question à savoir si la construction de gratte-ciel, si la verticalité est une solution au problème d'expansion dans les villes d'aujourd'hui. Ou si je peux me permette dans le monde entier... J'explore donc le sujet en élaborant sur les thématiques de l'échelle de la ville, de design urbain, de vécu architectural, de coeur de la ville, d'espaces communs et de perception humaine. De plus, j'ai dirigé mes réflexions vers la relation entre les gratte-ciel et l'écologie, les espaces communs, les espaces verts, les espaces de vie et de socialisation, les espaces viables et surtout agréables.
Voilà donc, en bref, je lance l'hypothèse que les gratte-ciel sont en effet une solution pour le problème de l'étalement urbain et j'élabore les différents sujets, points de vue et nuances que cette affirmation amène.
Je ne réponds pas exactement à la question immédiatement, je me contente d'explorer les différentes limites du sujet. Je suppose que les réflexions détaillées doivent être gardées pour le 3e TP, soit le mémoire.
Bonne fin de semaine
Luce
Bonjour monsieur Knight,

mon TP1 traitait de la question de la mobilité urbaine, principalement depuis l'arrivée de la voiture comme moyen de transport après la deuxième guerre mondiale.

La tendance très présente de nos jours à construire la ville sur dalle est sans conteste une réponse à l'accessibilité automobile au centre-ville et aux problèmes de trafic urbain, causés par le besoin de mobilité de plus en plus grand de la population, depuis l'arrivée de la voiture et du transport individuel.
Mais peut-on affirmer que la ville sur dalle est une solution au trafic urbain, ou est-ce plutôt une conséquence à ce phénomène? Devrait-on inclure la gestion du trafic urbain comme une programmatique du bâtiment urbain?

Sous-sujets :
- transport et étalement urbain
- mobilité et trafic urbain
- réactions et solutions au trafic urbain proposé par les modernes
- Ville sur dalle comme une mégastructure?

Les sujets qui ont menées ma recherche se situe beaucoup dans les années 50-60, où la question de la gestion du trafic urbain fut souvent discutée.
Quelles ont été les propositions modernes pour régler le problème de trafic urbain?
J'ai dirigé plusieurs de mes lectures aux solutions proposées par les Smithsons (Team 10), Louis Kahn (proposition pour le centre-ville de Philadelphie), Kenneth Frampton, Le rapport Buchanan, Mégastructure de Reyner Banham, etc. Cependant, j'aimerais savoir s'il existe certains écrits plus contemporain sur la gestion du trafic urbain en lien avec les bâtiments, le centre-ville et les stationnements. Auriez-vous des suggestions?

Merci beaucoup pour votre temps,
Pascale

URBAN DESIGN.

Bonjour!

Voici un rappel sur ma questions de départ:

« Qui ou quoi influence véritablement le design urbain? Est-ce les architectes/urbanistes et architectes de paysage, est-ce l’art, les médias, le fonctionnalisme, ou bien est-ce la politique, l’économie, la législation et la communauté, ou encore est-ce le progrès et l’avènement de la voiture qui régit la génèse du design urbain? Regard sur la multidisciplinarité dans l’évolution de la ville. »

Et voici mon orientation pour le TP2. J'ai séparé ma questions de départ en sous-thèmes et de poser des hypothèses pour chacun d'entre eux tout en les reliant entre eux.Théoriser la pratique.

A) A) Définition Urban Design

Différents auteurs, différentes définitions. Quels sont les point communs entre ces définitions, qu’est-ce qui ne concorde pas. Et ces points différents d’un auteur à l’autre, sont-ils en fait la source du problème du design urbain ?

B) Architecte vs Urbaniste vs Paysagiste

Définition du travail de chacun. Oû s’arrête le travail de chacun ? Selon eux, et selon les autres. Connaît-on vraiment son rôle dans la société ? En a-t-il un ? Communication entre chacun. Copie/Emprunt. La multidisciplinarité existe-t-elle ? Est-elle possible ?

C) Art vs Ville vs Fonctionnalisme vs Esthétisme

Définition de l’art, du fonctionnalisme. Influence de l’art et des artistes sur la ville. Influence du fonctionnalisme sur la ville. Architecture théorique, de papier (Corbusier) : est-ce vraiment utile ? Est-ce que ça fait réellement avancer les choses, les idées ou bien en finalité la ville ne répond-elle tout simplement pas à des critères fonctionnalistes/économiques ? (URB : reproduisez une ville qui fonctionne).

D) Politique vs Ville.

Définition de la politique. Les politiciens ont-ils le pouvoir ? Ou est-ce la communauté ? Qui décide en finalité ? Laws-cities.

E) Économie vs Ville

Définition de l’économie.Questions budgétaires. Le design est-il possible dans un monde oû tout est régit par l’argent. En ce sens, la genèse de la ville provient-elle réellement du génie humain créatif des architectes/urbanistes/paygistes ou n’est-elle en fait pas une énorme formule mathématique oû tous les choix constructifs/créatifs sont faits pour arriver à atteindre le bilan zéro ?

F) Législation vs Ville

Définition législation/zonage. Exemple. Le design urbain existe-t-il ? Est-il réellement possible ? Le zonage et la législation rigides offrent-ils un pouvoir d’action

G) Communauté/Appropriation vs Ville

Appropriation à petites échelles : l’accumulation de ces gestes n’est-elle pas en finalité ce qui compose la ville ? Chaque personne joue à travers la trame de base proposée et conçue par les architectes/urbanistes/paysagers et la décompose. En finalité, ce ne sont pas ces gestes et cette déstructuration qui font la genèse de la ville ? Mais, à la fois, à quel point ces gestes sont-ils possibles ? Quelle est la marge de manœuvre des gens sur la trame urbanistique ‘rigide’ ? Est-elle rigide ladite trame ou non ? Existe-elle ? Comment humaniser la ville ? A-t-on besoin de le faire à travers l’hétérotopie etc ou bien l’homme se charge lui-même d’humaniser son petit bout de ville ? Est-ce suffisant ? L’homme a-t-il réellement besoin de l’architecte/urbaniste/paysagiste pour créer/s’approprier son petit bout de ville comme il l’entend ? L’effort d’intégration du bâti dans son milieu par LC etc. dans le but de plaire à l’homme et améliorer son mode de vie est-elle efficace ? Ou nécessaire tout simplement ? La compréhension, la perception des actions de design urbain par les citoyens est-elle nécessaire ?

H) Progrès (Wow factor, béton, mégastructures, voiture) vs Ville

Qu’est-ce que le progrès, qu’est-ce que la modernité ? Qu’est-ce que les mégastructures ? À l’époque dite ‘moderne’ et l’apparition de la prouesse du béton, quel influence et quelles traces ont eu ces actions sur la ville ? Le souci d’expérimentation et de prouesse a-t-il été plus fort que le fonctionnalisme et la raison ? La nouveauté, l’expérience, l’excitation ont-ils réussi à dépasser le caractère économique de la ville ? Est-ce encore possible aujourd’hui ? Homme vs la machine.

I) Médias vs Ville

Définition du pouvoir médiatique, exemple avec un autre sujet d’actualité : gaz de schiste, grippe aviaire. Convaincre par les médias.Les médias arrivent-ils à convaincre, diriger, structurer la pensée populaire et par ce fait même avoir une influence sur la genèse de la ville ?L’éducation sur le rôle des architectes/urbanistes/paysagers est-elle assez grande ? Quelle différence cela pourrait possiblement poser sur la genèse de la ville si la communauté avait une plus grande confiance/intérêt/information sur ces professionnels ?

Voilà! Est-ce que je suis sur une bonne piste, est-ce trop large etc.? Merci!

vendredi 12 novembre 2010

Bonsoir M. Knight! J'ai reposté une autre question à la suite de celle du 3 novembre (je n'ai pas été capable de la recopier ici...).
Merci, j'attends votre réponse!

isabelle

Tp2 - L`oeuvre à travers le temps: une matiére esthétique qui définit la morphologie urbaine?

Bonjour Mr Knight,

Après avoir lu F.Choay dans l`Encyclopédie Universalis, l`urbanisme progressiste, qui démolit pour moderniser, qui définit un aménagement périphérique urbain, a réussit à instaurer une qualité esthétique, le style international. Ces villes manifestes ( Chandigarh, Brasilia), identiques sur tous les continents, font disparaitre la rue ainsi que toutes les traces de l`ancienne parcellaire. Étant à la base de la définition morphologique urbaine selon Choay, ce mouvement morphologique en réaction à ce modernisme destructeur ( CIAM, Levy, Samuels) se traduit par un urban design , selon les Anglo-Saxons, un aménagement à l`échelle des parcelles et des ilots traditionnels.

Cette rapidité de transformation qu`a subit le tissu urbain, par les mutations sociétales et l`innovation technologique, est-t-elle un facteur illustrant cette interrogation de la création esthétique? La définition de la morphologie urbaine de la ville a-elle-été honnêtement et lucidement identifiée? Cette démarche morphologique par l`analyse du tissu aurait-t-elle influencé la perception esthétique de cette discipline devenue unique entre architectes et urbanistes?

La structure urbaine est aussi faite d`investisseurs et par la collectivité, ce qui amène les dimensions fondamentales de l`analyse urbaine selon Samuels, l`économie, sociologie et démographie. À l`opposé de la forme urbaine de urban design, Levy annonce ses composantes: le contenant et le contenu. Pour lui, le tissu urbain est constitué d`éléments constitutifs qui sont des reseaux historiquement donnés : réseau viaire, parcellaire, bâti, espace libre et le site. Puisque le tissu se transforme rapidement, cette temporalité transforment ces éléments en monuments, en patrimoine urbain , par leur forte permanence. Cette méthode d`agrégation ds types de bâtiments est contre la méthode typologique de l`école de l`Italie dont A.Rossi.
- Livre : Morphologie urbaine et le parcellaire - E.Alfonso et F. Choay.

Donc, par la pluralité de ces réactions et critiques identitaires de la définition fondamentale de la morphologie urbaine, de sa qualité esthétique, le rôle de la volonté et e la conscience de soi dans la création esthétique s`est-t-dissipé? Cette mode passée des témoins du passé de travail de la main traditionnel est elle bien interprétée de nos jours? A-t-elle sa juste place dans le fondement esthétique de la forme urbaine de notre société moderne et post-moderne?

Pour y répondre, je me concentrerai sur les écris de Choay, qui parle aussi de Samuels, Levy, en établissant des hypothèses qui cherchent à identifier ce sens commun de la science de la morphologie urbaine en réaction aux méthodes des groupes modernes comme le CIAM. J`essayerai de comprendre pourquoi, tout au long de mes lectures et critiques, la modernisation de la ville est synonyme à la destruction de la ville, à sa rupture avec ses origines, son histoire, par ces facteurs sociaux et écologiques que prône le modernisme, la ville devrait-elle etre fondée, sur un design de catalogue en classant selon la logique universelle indépendante de la spécificité propre comme l`annonce Rossi dans son livre l`Architecture de la ville?

Qu`en pensez vous Mr Knight, puis je continuer en décrivant les différentes créations qui veulent définir cette qualité esthétique ?

Merci de votre aide

Bonne journée

Ouassila Fathi

Messages que je n'ai pas vus recemment... Alan Knight

Bonjour, si vous avez posté une deuxième ou troisième commentaire à la suite du poste original, il est possible que je ne me rends compte pas. Afin de me faire comprendre cette situation, il faut reposter le commentaire comme nouveau message.
Cordialement,
Alan

jeudi 11 novembre 2010

TP2

Bonjour M. Knight,

Suite à la correction de mon TP1, vous me demandez de limiter d’avantage mon sujet afin de me diriger dans une direction plus précise. Mon thème principale resterais toujours celui de « la crise de la métropole » mais je me contenterais uniquement sur les écrits de Walter Benjamin ainsi que ceux de Manfredo Tafuri qui lui aussi discute les pensées de Benjamin dans ces écrits. Le reste des textes que j’avais choisi (Georg Simmel, Otto Wagner, etc.) me serviront alors d’appuis secondaires. Les pensées de Benjamin et Tafuri sur la métropole ont été fondamentales à tous les niveaux. Ceux sont eux qui parlent le plus de la crise qui touche les architectes et la ville depuis le début de la modernité jusqu'à nos jours. J’explorerais alors les points communs ainsi que les différences entre les idéologies de ces 2 auteurs à ce sujet ci. De plus, je chercherais à voir l’impact de ses pensées aujourd’hui. De ce fait, mon hypothèse serait alors de vérifier si la crise dont parle Benjamin et Tafuri a été réellement ressenti ? Et que devient son impact et son influence aujourd’hui ? Est-ce que l’on parle encore de crise de la métropole ?? Ou est-ce que cette crise est-elle entrain de se dissiper peu à peu ??

TP2

Bonjour M. Knight,

Dans mon TP1, en me basant majoritairement sur les écrits de Rossi, je me suis questionnée sur l’importance de la mémoire collective au sein de la ville. En effet, selon Rossi, un projet doit s’enraciner dans la culture urbaine et dans la mémoire de la ville.

Partant de cette première piste, plusieurs interrogations m’ont interpellé.
-La théorie de Rossi est-elle strictement théorique, applicable ou encore réalisable?
Je crois qu’il est important de différencier une théorie applicable d’une théorie réalisée.
-Y a-t-il une réelle dialectique entre liberté et norme ou encore entre typologie architecturale et morphologie urbaine? Est-il possible de concilier les rapports de lieu et de programme sans avoir des conséquences négatives sur les besoins de la collectivité? À quel point le respect du patrimoine bâti impose-t-il des contraintes à l’architecture?
-Y a-t-il une conciliation possible entre innovation-tradition, changement-permanence, objet-contexte? Le débat confrontant la composition contemporaine (ville comme agglomérat d’entités indépendantes, allant jusqu’au conformisme) et l’architecture en fonction de l’idée de lieu (structure urbaine) a-t-il lieu d’être?
-Rossi a-t-il une vision utopiste de l’architecture de la ville?
Par rapport aux points suivants :
Participation du collectif
Sans tenir compte du capitaliste
Rupture avec innovations

Bref, je me questionne sur l’application de la théorie de Rossi dans la ville construite d’aujourd’hui et de ses enjeux. Je me demande si sa théorie est réaliste et si elle concilie vraiment l’objet et le contexte. Devrais-je me concentrer sur une question plus précise que celles énumérées plus haut?

Suite à mes lectures, je soumets l’hypothèse qu’il est possible de concevoir la ville comme une texture, c’est-à-dire un projet enraciné dans la ville. Toutefois, je doute qu’une personne n’étant pas architecte ou urbaniste réussisse à distinguer le lien entre le bâtiment et la morphologie de la ville. Je doute aussi que cette personne en soit tout simplement consciente et cela vient à me questionner sur l’importance de la mémoire collective. Ne vaut-il donc pas mieux de viser sur les besoins de la ville?

Plusieurs concepts devront être définis, entre autre :
-typologie architecturale
-morphologie urbaine, structure urbaine
-composition contemporaine, architecture moderne
-les différences/oppositions entre: liberté/norme
Innovation/tradition
Objet/contexte

J’aimerais avoir des commentaires sur mes questions de départ. Aussi, avez-vous des lectures à me conseiller?

Merci beaucoup, Annie

mercredi 10 novembre 2010

TP2_L'expansion sur territoire urbanisé

Bonjour M. Knight,

J’aimerais avoir votre avis quant à l’enlignement que je prend pour le tp2.

Dans le tp1, je me suis intéressée aux thèses portant sur l’expansion saine du territoire urbanisé suivant la 2ème guerre mondiale jusque dans les années 70.

Ma question de départ : Est-ce que les solutions et thèses d’expansion saine du territoire urbanisé, proposé par Buchanan, le groupe MARS et autres seraient applicables dans le contexte urbain d’aujourd’hui ?

Biensur, dans un premier lieu, il sera essentiel de définir les concepts élaborés dans ces thèses. Les concepts clés permettant de mieux cernés la problématique serait :

- l’étalement urbain et la densité urbaine,

- la qualité de l’environnement vs le concept d’accessibilité et le Buchanan’s cellular concept (Buchanan),

- les linear cities et le master plan for London (MARS),

- le green belt, les new towns et les satellite towns (Abercrombie).

Suite à mes lectures, j’ai pu saisir l’importance de la qualité de l’environnement quant à l’expansion du territoire urbanisé. Plusieurs aspects m’ont cependant questionnés. Ces questions permettront de mieux saisir la problématique et idéalement être répondues dans le tp3.

Qu’en est-il de l’application des thèses permettant de préserver un environnement sain pour les occupants de ces villes ; est-ce que les théories portant sur l’expansion du territoire de la ville créant des espaces respectablement habitables sont concrètement réalisables, ou est-ce une utopie. Finalement qu’en est-il de la réalisation de ces idées.

Qu’arrive-t-il à ces villes dans le futur? Comment continuent-elles à s’adapter à une plus grosse densité de population, à l’expansion sans fin du territoire ? Comment préserver les espaces verts (green belt par exemple)?


J’aimerais avoir des commentaires quant à l’optique que je pense prendre pour le tp2.

Merci beaucoup,

Elisabeth

Bonjour Mr. Knight,

ceci est la suite du message envoyé hier et que vous avez répondu:

J'avoue être un peu confuse, vous dites :

je te fait remarquer que la rue est un infrastructure abritant les égouts et aqueducs, les fils vidéotron etc., etc., qui désertent la ville entière. C'est notre incapacité de voir la ville comme une entité social de notre civilisation qui fait problème ici

je croyais m'en aller dans la direction d'analyser en quoi l'infrastructure, au sens physique, pouvait être destructeur pour le développement urbain et social ... et vous parlez d'égouts alors que je pensais à des viaducs... les viaducs sont externes, visibles ... alors que les égouts sont invisibles, caché sous terre ... en quoi sont-ils problématiques ? et je ne comprends pas le lien avec les smithsons ...

Peut- être pourriez vous m'expliquer mieux ce que vous vouliez dire par : C'est notre incapacité de voir la ville comme une entité social de notre civilisation qui fait problème

ca serait vraiment apprécié de me guider vers des lectures parce que je n'ai aucune idée de la direction que je suis en train de prendre... :S merci encore

URL du Blog Le vide, un potentiel urbain (Detroit)

Bonsoir,
Voici comme promis l'URL du Blog sur Detroit en français.
http://detroit-disurbanism-project.blogspot.com/2009/02/desurbanisme-references.html
Cordialement,
A


Bonjour M, Knight!

Le sujet que j’ai choisis pour le T.P.1 concernait la ville-Territoire.

Voici les questions posées dans le dernier T.P :

Connaissant bien les enjeux urbains actuels tels que l’accroissement de population dans les villes et l’étalement urbain comme réponse à cette congestion, est-il encore logique de comprendre, promulguer et donc planifier la ville en tant que territoire? Si tel est le cas, qu’elles en sont les paramètres fondamentaux et comment peut-elle aider à améliorer la condition de vie des gens qui y habite? En d’autres mots, quelles en seraient les forces et faiblesses et comment la définir concrètement?

Et voici un plan de travail que je vous soumets pour connaître votre avis sur le développement du T.P.2 :

Plan de travail

Introduction

Mise en contexte de la ville territoire et brève explication (exemples)

Contexte urbain contemporain

La ville centre et sa périphérie (proche et éloignée)

Questions fondamentales pavant la voie à la réflexion formulées dans le travail.

Développement

Exposer les principales théories liées de près ou de loin à la ville territoire et en donner les principaux théoriciens

Théoriciens retenus et théorie:

André Corboz : La ville territoire comme palimpseste.

Rem Koolhaas : La ville territoire comme évolution logique de la ville dans le temps.

Vigano & Secchi : La ville territoire, une ville poreuse.

Alan Berger : Ensemble de vides et de pleins utilisé à différents usages utiles ou nuisibles.

MVRDV : La ville territoire comme opportunité de le densifier de façon logique en réduisant l’écart entre petites villes de faible densité (banlieue) et haute densité (ville centre).

Établir les points de rapprochement ainsi que les différences marquantes entre ces théories et remettre en contexte ce qu’elles apportent comme compréhension de la ville territoire

Exemples de villes territoires et rapprochement avec les théories formulées préalablement

D’autres façons de voir et déployer la ville aujourd’hui et brève comparaison avec la ville territoire (développement ultérieur dans le mémoire)

Conclusion

Résumé des principaux points apportés dans le travail

Ouverture pour la poursuite du travail en reposant la question reformulée retenue pour entamer le mémoire


Merci de m'éclairer sur ce plan et de me proposer s'il y a lieu des lectures pertinentes!


Bonjour Mr. Knight,
ce message se trouve à être la suite de mon message envoyé le 9 novembre suite à votre commentaire:

mmmm je vois alors la problématique devrais se porter sur maintenant ? le problème des infastructures dans la ville aujourd,hui ? les infrastructure au sens littéral c,est à dire les autouroutes, les viaducs etc .. ...est ce que je dois faire un parallèle avec l'oeuvre des smithsons dans mon texte ? ou bien comme vous dîtes il n'est plus d'actualité? Serait-il possible d'avoir quelques lectures svp

merci encore

Tp2. Esthétisme (Sitte) vs Fonctionnalisme (Le Corbusier)

Bonjour M. Knight

Ma question de départ était de suivre les critiques du mouvement moderne de Reyner Banham pour tenter d’évaluer la valeur d’un fonctionnalisme pris entre rationalisme et la recherche d’un nouveau sens de l’action d’habiter. Je me demanderais alors pourquoi certaines fonctions de la ville ont pris le dessus sur d’autres. (contexte économique et mondialisation) Pourquoi nous n’habitons plus un objet mais un concept d’habitat? Je me concentre maintenant sur des textes de Camillio Sitte pour tenter de ressortir les qualités formelles des espaces pour les comparer au projet de ville radieuse pas exemple. La différence d’échelle est à questionner je crois.

Je suis conscient que je dois lire beaucoup plus mais j’aimerais quand même avoir vos commentaires et suggestions de lectures.

Merci et bonne journée

mardi 9 novembre 2010

Bonjour Mr. Knight,

Le sujet abordé dans mon tp1 concernait la tendance des années d'après guerre à accorder une grande monumentalité à l'édifice par l'imitation des infrastructures de transports ou des parties d'entre elles. J'ai beaucoup parler des théories des Smithsons (cluster city, golden Lane, Haupststad Berlin) pour qui l'infrastructure est un symbole des cohésion sociale. Ils ont empruntés des techniques aux ingénieurs des ponts et des chaussées pour créer des bâtiments réseaux, '' grappes'', pour lier la communauté. L'accent est donc mis sur les contacts humains et la mobilité de la population. C'est le réseau de circulation à une échelle nouvelle qui détermine le plan de la ville.

J'ai aussi trouvé un vidéo intéressant sur le projet de Mirail à Toulouse:

http://www.ina.fr/art-et-culture/architecture/video/I07110334/toulouse-le-mirail.fr.html

Ma question de départ était donc celle-ci : Notre intérêt envers ces grosses structures idéologiques est-il renouvelé ou plutôt rejeté? En d'autres mots, l'infrastructure comme stratégie formelle du développement urbain serait-elle applicable aujourd'hui?

Pour la problématique.. Je pensait interroger la différence entre la théorie et la pratique de la production des infrastructures (architecture infrastructure). Ce qui était prévu par la théorie en contradiction avec l'effet provoqué sur le tissu urbain notamment sur la question de l'échelle, de la relation au site, de la continuité spatiale, relation du lieu avec la communauté, rapport à l'histoire...

Est- ce que je devrais mettre les infrastructures de transport et l'architecture infrastructure dans le même bâteau ? puisque j'ai l'impression que l'un et l'autre agissent exactement de la même façon dans le tissu urbain : comme point de rupture du tissu? est ce que je devrais parler des deux ensemble ?

j'aimerais savoir si je suis sur la bonne voie et j'aimerais aussi avoir quelques lectures sur le sujet qui pourrait m'aider à agrandir ma bibliographie et m'aider à argumenter.
merci

lundi 8 novembre 2010

TP2

Bonjour M. Knight,
je vous est poster ce messages sur le blog jeudi passé mais je n'ai toujours pas eu de réponse alors je vous le poste de nouveau :


j'ai commencer à rédiger la problématique de mon travail et j'aimerais avoir des commentaires pour mieux me diriger pour la suite.

Rappel du sujet de départ et définition de la problématique

Dans le précédent travail, je me suis penché sur les utopies urbaines de Le Corbusier. Après réflexion, j’ai décidé de restreindre ma recherche à Chandigarh, la ville indienne créer entièrement par l’architecte. Suite à mes recherches sur cette dernière, j’en suis arrivée à la question suivante : en quoi Chandigarh, la ville inachevée créée par Le Corbusier, peut-elle offrir des réponses aux enjeux de la ville contemporaine? La problématique ici concerne bien sûr le contexte urbain actuel avec tous les enjeux, les questions et fervents débats qu’il soulève. Le sujet de l’heure est l’écologie mais plusieurs autres aspects de la ville se doivent d’être discutés : l’évolution, la place de l’art, l’espace public et la circulation, pour ne nommer que ceux-là. Puisque la remise en question du contexte urbain contemporain est en soit un sujet infini, je me rabattrais donc sur une approche plus restreinte de cette question. J’ai décidé d’approcher le problème en effectuant une comparaison de Chandigarh. La problématique se précise donc au regard de cette ville indienne qui est connu pour sa nouvelle approche urbanistique. Comment peut-on créer une ville qui s’intègre bien dans le présent tout en étant adaptable dans l’avenir? Qu’est-ce qui donne une identité à la ville? À quel besoins doit-elle répondent? Ces questions sont résolus (d’une bonne façon ou non) dans la nouvelle capitale indienne de Le Corbusier et c’est en étudiant cet exemple d’idéologie urbanistique pure (une ville partant de zéro et créer par un seul homme) que je pourrais faire le parallèle avec nos centres urbains actuels. La problématique est donc de savoir si Chandigarh est un exemple positif ou négatif pour les centres urbains contemporains.

Merci à l'avance

Catherine Richard

TP2 - Laideur contemporaine ou qualité Esthétique passéiste ?

Bonsoir Mr Knight,

après la lecture de votre réponse, j ai voulu rassembler les éléments de lectures qui illustrent ma problématique. En effet, j essaye de synthétiser pour exprimer de façon cohérente ma logique.

D`abord, en lisant le livre L`œuvre et le Temps, la recherche du sens commun, pour tous les créateurs de la période industrielle démontre une recherche d`identité. Cette identité est fondée sur une histoire, sur des monuments témoin du passé, ou sur une logique technique qui illustre ce développement par l`expansion typologique, chronologique et géographique.

Ensuite, le livre de F.Choay, l`allégorie du patrimoine, j`ai observé une théorie de classification du patrimoine historique comme une assimilation du temps occidental selon la reconnaissance d`une histoire universelle. Cette nécessité d`innover et de détruire va succéder les anciens monuments au nouveaux témoins du passé. De l`autre coté, une volonté politique de modernisation sert une idéologie du mouvement des CIAM et ses vedettes. Cette idéologie qui donne le droit aux artistes de créer une diversité stylistique donnant à la ville son pouvoir de séduction dans la continuité. C`est la naissance de la société mondiale par les monuments du patrimoine bâti, les artéfacts de la mémoire collective qui ébranlent par l`émotion. Le monument est donc un universel culturel, sous des formes multiples, mais tend à subir un effacement de la fonction mémoriale du monument. Au nom de l`hygiène. de la circulation et de l`esthétique, on détruit le tissu urb. Ainsi, la ville devient en elle même un patrimoine urbain historique, pendant Ruskin et Haussman.
Ainsi une conversion de la ville matérielle en objet de savoir historique est une réponse à la révolution industrielle. Cedrà invoque ainsi l`Urbanisme, une science basée sur une analyse historique puisque les formations anciennes décrivent l`identité conceptuelle de l`espace urbain.

Ces analyses proposent 3 type de figures qui démontrent cette dialectique entre l`histoire et l`historicité ( figure mémoriale, historique et historiale).

En résumé, le choix qui s`offre à nous, les fondateurs de la nouvelle discipline, est illustré dans le livre de Sitte (L art de construire des villes), critiqué vivement par CIAM, Giedoin et Le Corbusier:
la laideur de la ville contemporaine ou plutôt son absence de qualité esthétique. Aujourd'hui, le progrès technique façonne notre monde.

La question:
La conception de l`art urbain doit-elle être accordée au devenir de la société industrielle?

Hypothèses:

Pour Stadtebau, la conception suit une analyse des villes du passé, leur rôle est terminé, mais leur plastique et propédeutique demeure.

Pour Rossi et la Tendenza, dans son livre l`architecture de la ville, il s`associe, selon moi, à l`approche non révolutionnaire mais plutôt de ré-interprétation, de composer le sens du faire, et c`est ainsi qu`on se sent humain. C`est par l`étude de la psychologie collective, liée à la sociologie, est le sujet principal d`étude pour ne pas réduire la ville à un schémas. L`union du passé et du futur par la mémoire collective signifient la structure urbaine.

Donc, l`art sert à consoler de la vie, comme une prière, un Théâtre du monde qui, pat son éthique, devient tragique, en d`autres mots, c`est le théâtre de la vie qui rattache l`homme à la nature par la transfiguration de l`illusion. L`utopie, les mythes, nourrissent cette approche fondée sur la foi du savoir faire de l`œuvre de l`homme à travers l`histoire et le temps, de sa beauté esthétique perdue aujourd`hui.

Qu`en pensez vous Mr Knight, suis je plus cohérente, ou plus sensibles aux lectures multiples que j`ai faites. J`aimerai illustrer ces deux approches contraires mais complémentaires qui décrivent cette recherche d`identité dans le monde passé des monument de beauté ou dans le monde technologique de l`efficacité.

J`ai consulté le livre de Choay, le sens de la ville, et dans son texte, Sémiologie et urbanisme, la primauté de l`économie devient aussi une hypothèse potentielle puisque`elle est le référent unique du système urbain, un fonctionnalisme qui donne naissance à la production de nouvelles traces.

Merci de votre temps

Cordialement

Ouassila Fathi

Bibliographie:
Le sens de a ville / Choay, Françoise
Le culte moderne des monuments : sa nature, son origine / Riegl, Alois, 1858-1905
La ville et l'imaginaire; une enquête / Choay, Françoise
L'architecture de la ville / Rossi, Aldo, 1931-1997
L'oeuvre et le temps. IV, Analytique. L'architecture, le temps, la ville / Gruet, Stéphane
L'allégorie du patrimoine / Choay, Françoise